Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 03 Septembre 2024
Maintenant que Suzume a terminé sa période d'essai de trois mois dans le département des théropodes, la voici apte à participer aux réunions avec le reste de l'équipe du parc, à rencontrer par la même occasion le reste du personnel de Dinoland, et à entamer la nouvelle phase de sa formation en découvrant les différents départements/équipes jusqu'à trouver sa place. Après une réunion où elle ne manque pas d'idées pour améliorer le fonctionnement du parc, voila qu'on lui propose d'essayer en premier lieu le département des stégosaures et des pachycéphalosaures. Au programme, nouvelles rencontres et nouvelles missions...
En terme de nouvelle rencontre humaine, la jeune femme fait avant tout connaissance ici de celui qui dirige le département: Igarashi, jeune homme énergique et avenant, qui a notamment un don en tant qu'animateur pour donner des informations aux visiteurs et susciter leur curiosité, et dont on commencera à découvrir le background dès la fin de ce tome: lui qui n'était pas spécialement porté sur les dinosaures autrefois et qui travaillait plutôt auprès de reptiles marins dans un autre parc, qu'est-ce qui l'a amené à changer de voie ? La réponse qui se dessine se fait déjà assez intéressante, notamment parce qu'elle permet aussi au mangaka de souligner le besoin d'accorder de l'attention aux animaux pour faire prendre conscience aux visiteurs qu'il s'agit d'être vivants, et non de simples objets d'exposition.
Les premières missions de Suzume dans ce département, elles, sont facilement prenantes. Si celle liée au changement d'enclos de la stégosaure Momiji est a priori rapide et sans gros souci, il en est tout autre pour celle concernant Hachibei, un animal qui, mystérieusement, ne cesse de se blesser. Comment et pourquoi cela se fait-il ? Pour le découvrir, Igarashi et Suzume devront observer minutieusement le dinosaure et, surtout,tâche de le comprendre au mieux. Et le résultat est intéressant à la fois pour montrer l'implication des deux employés pour s'occuper au mieux de Hachibei, pour souligner le changement d'avis du vétérinaire Shiranui sur notre héroïne à force de l'observer, et pour montrer à nouveau que chaque animal du parc a ses émotions, ses souvenirs et ses besoins.
Ajoutons à ça un chapitre sympathique centré sur les problèmes de deux amies unies par leur passion pour les dinosaures, et on obtient un troisième volume aussi sympathique à suivre que ses prédécesseurs. On va de découverte en découverte au gré de la formation de Suzume, d'autant plus qu'Itaru Kinoshita a toujours le désir de décortiquer suffisamment certains éléments sur les grosses bébêtes qu'il met en scène.