Diabolo Vol.3 : Critiques

Ren n’a qu’un seul but, sauver Rai, son ami de toujours qui s’est laissé prendre par le démon Nebiros. A tout prix, il est décidé à faire revenir Rai sur le chemin de l’humanité afin qu’il puisse connaître une fin honorable. Seulement, avant d’atteindre son but, il lui faudra affronter un à un tous les démons qui se dresseront sur sa route, les sbires du maître et de Nema. Les combats se révèlent plus ou moins faciles aux yeux du jeune homme, puisqu’il devra supporter sa propre gentillesse et son désir de sauver des vies, et se confronter à certains visages bien trop connus. Mais après s’être enfin débarrassé de tout le menu fretin, Ren se retrouve enfin face à son véritable adversaire, qui le nargue allègrement grâce à la présence de Mio, cette fameuse cousine disparue qu’ils cherchaient partout. Si chacun des six grands démons avait une particularité qui leur était propre, Rai n’est pas aussi charismatique que prévu. Il cherche juste à gagner, et son but principal est de fusionner avec Ren pour former un être parfait capable d’aller très très loin. D’ailleurs, alors qu’ils n’étaient déjà pas beaucoup mis en avant, le maître et Nema sont complètement oubliés une fois les vagues explications passées. Car Mio n’est pas celle qu’elle semble être : c’est la grande surprise de ce tome, au cœur de l’intrigue un peu doucement menée. Ce serait elle qui tirait les ficelles ? A vrai dire, on ne sait plus trop bien tant la trame narrative est confuse.

Après le retour d’un peu tout le monde, la transformation de Ren, la mort du principal problème, tout revient enfin dans l’ordre. Un peu trop gentiment pour un manga qui s’était annoncé dur et sans pitié : on regrette presque que la mort n’ait pas d’avantage étendue son emprise. En parallèle de l’histoire principale, qui s’étale bien en longueur sur tout le tome, on retrouve Hiromi qui prend part à la narration : seul bon point pour le duo de mangakas : les protagonistes passés sont souvent réutilisés. Il faut dire qu’en trois tomes, le contraire aurait été étonnant. Enfin, le dernier tome de Diabolo se termine sur une nouvelle très courte, confuse elle aussi mais qui conserve cette ambiance noire et malsaine. Lisible, sans plus : après trois tomes de drames, de destins affreux de jeunes tournant en démons, on espérait quelque chose d’un peu moins glauque pour relever le niveau et donner une note positive … Sans succès.

NiDNiM