Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 20 Mars 2019
Deux ans se sont écoulés depuis l'affaire de la résidence Kurohoshi, le meurtre d'Akira par Kanae et la mort de l'inspecteur Maejima. Pour protéger celle en qui il tient plus que tout, Jun a laissé éclater son pouvoir, a tout mis sur le dos de Yûki Ogawara en faisant croire qu'elle est aussi morte dans l'incident, et a effacé la mémoire de Kanae pour la confier à Ikuo afin qu'elle vive une vie normale sous un nouveau nom, sans se douter de ce qu'elle a commis. Mais une épine est venue se glisser dans les plan du jeune homme: Makoto Maejima, la femme du défunt inspecteur, rongée par la haine et par le désir de coincer le véritable coupable, quitte à utiliser son oeil absolu et à utiliser des méthodes extrêmes. Mais une simple humaine peut-elle vaincre un monstre ? Jun a plus d'un tour dans sons ac pour l'écarter, envisageant même de "la tuer sans la tuer"...
La confrontation entre Jun, jeune homme devenu un monstre pour protéger envers et contre tout Kanae, et Makoto, femme et mère de famille prête à tout pour assouvir sa soif de vengeance, occupe l'essentiel de ce deuxième tome, et c'est à celui qui parviendra à avoir le dernier mot sur l'autre dans un duel psychologique qui dure depuis peut-être plus longtemps que ne le pense Makoto... La lecture reste rythmé, mais elle souffre encore plus d'un défaut déjà présent dans le volume 1: tout va beaucoup trop vite, si bien que la plupart du temps le scénariste est contraint de rendre les avancées trop faciles, de mal faire ressortir certains éléments comme l'oeil absolu de Makoto ou la présence du fantôme de Yûki auprès de Jun, et de donner tellement l'impression que les choses avancent facilement qu'au final on y ressent peu de tension, malgré les tentatives du dessinateur Ryô Ogawa d'accentuer l'ambiance maladroitement via quelques expressions faciales très méchantes soulignant le côté monstrueux de ceux-ci mais visuellement inégales.
Tout ceci se suit donc très vite, sans plaisir ni déplaisir... et il reste alors certains éléments de la fin du tome, qui lancent une troisième partie de manière tout aussi précipitée mais avec quelques détails intrigants, notamment autour de Kanae et d'Akira.
La confrontation entre Jun, jeune homme devenu un monstre pour protéger envers et contre tout Kanae, et Makoto, femme et mère de famille prête à tout pour assouvir sa soif de vengeance, occupe l'essentiel de ce deuxième tome, et c'est à celui qui parviendra à avoir le dernier mot sur l'autre dans un duel psychologique qui dure depuis peut-être plus longtemps que ne le pense Makoto... La lecture reste rythmé, mais elle souffre encore plus d'un défaut déjà présent dans le volume 1: tout va beaucoup trop vite, si bien que la plupart du temps le scénariste est contraint de rendre les avancées trop faciles, de mal faire ressortir certains éléments comme l'oeil absolu de Makoto ou la présence du fantôme de Yûki auprès de Jun, et de donner tellement l'impression que les choses avancent facilement qu'au final on y ressent peu de tension, malgré les tentatives du dessinateur Ryô Ogawa d'accentuer l'ambiance maladroitement via quelques expressions faciales très méchantes soulignant le côté monstrueux de ceux-ci mais visuellement inégales.
Tout ceci se suit donc très vite, sans plaisir ni déplaisir... et il reste alors certains éléments de la fin du tome, qui lancent une troisième partie de manière tout aussi précipitée mais avec quelques détails intrigants, notamment autour de Kanae et d'Akira.
Reste donc à voir ce que donnera le troisième et dernier tome de Devil Inside. En attendant, la lecture passe ici toute seule mais est peu marquante, tant tout est trop précipité et manque d'ampleur.
25/10/2018 