Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Août 2022
En reprenant une dose de l'antidote expérimental conçu par Haibara, Conan peut redevenir Shinichi le temps de quelques heures de plus. Lors du trajet retour, avec Heiji, le voilà plongé dans une autre affaire après avoir découvert un cadavre dans une voiture arrêtée sur le bord de route.
Après l'intense enquête du volume précédent menant à un nouveau retour de Shinichi, le début de ce soixante-troisième opus vient conclure la nouvelle phase de métamorphose de notre héros, ce avec la résolution de l'affaire de l'automobiliste étranglé sur le bord de route. Aussi, c'est bien toute l'énergie de la combinaison formée par Shinichi et Heiji qui épate, y compris l'inspectrice Satô. L'autre élément satisfaisant vient aussi de l'histoire entre Shinichi et Ran qui ne peut que très rarement avancer. Ici, plus de sincérité de forme au sein du binôme, aussi on sent que d'autres retours de Shinichi pourraient bien être synonymes de progression plus concrète. Alors, cette simple affaire de meurtre se révèle particulièrement riche, notamment pour sa finalité assez surprenante. Car afin d'éviter une totale redondance dans son schéma classique, Gosho Aoyama cherche toujours différentes astuces afin de donner de la fraîcheur à ses phases de résolution.
En guise de deuxième enquête, Conan, le professeur Agasa et les Detective Boys sont témoins d'un meurtre d'un critique culinaire dans un restaurant de sushi. Le cadre se veut donc atypique, l'établissement étant de type tapis roulant, ce qui implique des spécificités auxquelles le lectorat francophone ne pensera pas automatiquement. Une bonne petite intrigue donc, mais peut-être moins originale que celle qui suit, à savoir un meurtre dans la production d'une émission visant à élire le meilleur des « Kojima », à laquelle le papa de Genta participe. Deux doses de suspenses viennent alors forger l’œuvre : La résolution du crime dont le coupable était lui-même garant de quelques zones d'ombre, et l'identité du père de Genta, homme que nous n'avions jamais vu jusqu'à présent. C'est d'ailleurs ce mystère qui aboutit à une conclusion qui fait presque dans l'humour, tant le tempérament de l'individu s'avère particulier.
Enfin, l'ultime enquête de l'opus s'avère complète et ne fait pas dans la résolution de meurtre, mais dans la désignation d'un automobiliste se faisant passer pour un esprit frappeur de la route. Un cas qui cherche donc de nouvelles idées, à travers une résolution astucieuse et tout un développement autour des courses clandestines... Ce qui donnera d'ailleurs à l'inspectrice Satô une facette que nous ne lui connaissions pas jusqu'à présent. Une petite affaire simple mais qui a son originalité, donc.
Après l'intense enquête du volume précédent menant à un nouveau retour de Shinichi, le début de ce soixante-troisième opus vient conclure la nouvelle phase de métamorphose de notre héros, ce avec la résolution de l'affaire de l'automobiliste étranglé sur le bord de route. Aussi, c'est bien toute l'énergie de la combinaison formée par Shinichi et Heiji qui épate, y compris l'inspectrice Satô. L'autre élément satisfaisant vient aussi de l'histoire entre Shinichi et Ran qui ne peut que très rarement avancer. Ici, plus de sincérité de forme au sein du binôme, aussi on sent que d'autres retours de Shinichi pourraient bien être synonymes de progression plus concrète. Alors, cette simple affaire de meurtre se révèle particulièrement riche, notamment pour sa finalité assez surprenante. Car afin d'éviter une totale redondance dans son schéma classique, Gosho Aoyama cherche toujours différentes astuces afin de donner de la fraîcheur à ses phases de résolution.
En guise de deuxième enquête, Conan, le professeur Agasa et les Detective Boys sont témoins d'un meurtre d'un critique culinaire dans un restaurant de sushi. Le cadre se veut donc atypique, l'établissement étant de type tapis roulant, ce qui implique des spécificités auxquelles le lectorat francophone ne pensera pas automatiquement. Une bonne petite intrigue donc, mais peut-être moins originale que celle qui suit, à savoir un meurtre dans la production d'une émission visant à élire le meilleur des « Kojima », à laquelle le papa de Genta participe. Deux doses de suspenses viennent alors forger l’œuvre : La résolution du crime dont le coupable était lui-même garant de quelques zones d'ombre, et l'identité du père de Genta, homme que nous n'avions jamais vu jusqu'à présent. C'est d'ailleurs ce mystère qui aboutit à une conclusion qui fait presque dans l'humour, tant le tempérament de l'individu s'avère particulier.
Enfin, l'ultime enquête de l'opus s'avère complète et ne fait pas dans la résolution de meurtre, mais dans la désignation d'un automobiliste se faisant passer pour un esprit frappeur de la route. Un cas qui cherche donc de nouvelles idées, à travers une résolution astucieuse et tout un développement autour des courses clandestines... Ce qui donnera d'ailleurs à l'inspectrice Satô une facette que nous ne lui connaissions pas jusqu'à présent. Une petite affaire simple mais qui a son originalité, donc.