Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Avril 2022
Conan et son groupe sont piégés dans une maison isolée de tout moyen de communication, tandis que les lieux sont cible d'une série de meurtres. Après avoir retrouvé le squelette de Kôno, c'est Futagawa qui est retrouvé mort peu de temps après. Le coupable est parmi eux, et l'un des acteurs majeurs de cette situation est démarqué par Conan. Mais celui-ci, responsable des coupures des communications, est-il vraiment le criminel ?
Avec un Conan jouant les chefs d'orchestre sur la couverture, ce quarante-sixième volume s'annonce sous le thème de la musique, sujet néanmoins absent de la résolution de l'affaire entamée en fin d'opus précédent. Efficace dans son ambiance, l'enquête des meurtre dans cette auberge isolue s'achève avec une classique phase de résolution, démasquant un coupable au mobile des plus légers. Après tant de volumes, difficile pour Gosho Aoyama de renouveler sans cesse les motifs de meurtre, ce qui aboutit à cet aspect presque comique tant il ne faut désormais plus grand chose pour les criminels de la série pour passer à l'acte.
L'affaire suivante est sans nuls doutes la plus intéressante du volume. Plus grandiloquente, tournant autour de décès dans une même lignée liée à un violon Stardivarius, l'intrigue est l'une des plus dense parmi les dernières enquêtes indépendantes en date. Sa construction s'avère complexe tant celle-ci joue avec les années et avec différents procédés de meurtre, ce qui demande une attention plus soutenue qu'à l'accoutumée pour profiter de ses subtilités et de son ambiance. On notera alors que dès qu'il s'agit de musique, le mangaka aime jouer avec le feu, littéralement, l'incendie présenté rappelant l'indétrônable affaire de la Sonate au Clair de Lune, dans une dimension moins dramatique toutefois.
Peut-être cette enquête était-elle trop dense, aussi Aoyama enchaîne avec une affaire plus légère de chasse au trésor, les Detective Boys étant amenés à enquêter sur des reliques camouflées dans un domaine aux mécanismes et pièges divers, pour un résultat à la croisée d'Indiana Jones et de Resident Evil premier du nom. Si la figure de Kaito Kid est vite présentée, son rôle reste néanmoins facultatif et son apparition moins forte que lors des précédentes affaires le concernant. Le scénario proposé est un poil plus léger mais non moins innovant par le côté « aventure » qu'il amène, preuve que l'auteur parvient toujours à se renouveler sur ses affaires indépendantes.
Et tandis que s'ouvre un début d'enquête ravivant certains doutes de Ran sur Conan et Shinichi (mais d'une toute autre manière, ce qui plante un intérêt certains à cette intrigue), on ferme ce volume en gardant en tête sa facette la plus captivante : Les avancées vers l'Organisation que développe Gosho Aoyama en filigrane, tout le long de l'opus. La piste introduite par le tome précédent ne demeure pas vaine, et c'est même une sacrée route vers ses ennemis que notre héros finit par découvrir. Aujourd'hui, on sait que l'un de ces indices est même un teasing quant à l'identité soupçonnée du boss de cette mafia, preuve que le mangaka sait depuis un moment ce qu'il souhaite faire de ces antagonistes, quand bien même il prendrait son temps pour arriver jusqu'à la destination voulue. Même sur un opus constitué d'affaire anodines, l'auteur fait évoluer sa trame, et c'est ce fil conducteur qui donne à ce 46e tome un intérêt plus que certain.
Avec un Conan jouant les chefs d'orchestre sur la couverture, ce quarante-sixième volume s'annonce sous le thème de la musique, sujet néanmoins absent de la résolution de l'affaire entamée en fin d'opus précédent. Efficace dans son ambiance, l'enquête des meurtre dans cette auberge isolue s'achève avec une classique phase de résolution, démasquant un coupable au mobile des plus légers. Après tant de volumes, difficile pour Gosho Aoyama de renouveler sans cesse les motifs de meurtre, ce qui aboutit à cet aspect presque comique tant il ne faut désormais plus grand chose pour les criminels de la série pour passer à l'acte.
L'affaire suivante est sans nuls doutes la plus intéressante du volume. Plus grandiloquente, tournant autour de décès dans une même lignée liée à un violon Stardivarius, l'intrigue est l'une des plus dense parmi les dernières enquêtes indépendantes en date. Sa construction s'avère complexe tant celle-ci joue avec les années et avec différents procédés de meurtre, ce qui demande une attention plus soutenue qu'à l'accoutumée pour profiter de ses subtilités et de son ambiance. On notera alors que dès qu'il s'agit de musique, le mangaka aime jouer avec le feu, littéralement, l'incendie présenté rappelant l'indétrônable affaire de la Sonate au Clair de Lune, dans une dimension moins dramatique toutefois.
Peut-être cette enquête était-elle trop dense, aussi Aoyama enchaîne avec une affaire plus légère de chasse au trésor, les Detective Boys étant amenés à enquêter sur des reliques camouflées dans un domaine aux mécanismes et pièges divers, pour un résultat à la croisée d'Indiana Jones et de Resident Evil premier du nom. Si la figure de Kaito Kid est vite présentée, son rôle reste néanmoins facultatif et son apparition moins forte que lors des précédentes affaires le concernant. Le scénario proposé est un poil plus léger mais non moins innovant par le côté « aventure » qu'il amène, preuve que l'auteur parvient toujours à se renouveler sur ses affaires indépendantes.
Et tandis que s'ouvre un début d'enquête ravivant certains doutes de Ran sur Conan et Shinichi (mais d'une toute autre manière, ce qui plante un intérêt certains à cette intrigue), on ferme ce volume en gardant en tête sa facette la plus captivante : Les avancées vers l'Organisation que développe Gosho Aoyama en filigrane, tout le long de l'opus. La piste introduite par le tome précédent ne demeure pas vaine, et c'est même une sacrée route vers ses ennemis que notre héros finit par découvrir. Aujourd'hui, on sait que l'un de ces indices est même un teasing quant à l'identité soupçonnée du boss de cette mafia, preuve que le mangaka sait depuis un moment ce qu'il souhaite faire de ces antagonistes, quand bien même il prendrait son temps pour arriver jusqu'à la destination voulue. Même sur un opus constitué d'affaire anodines, l'auteur fait évoluer sa trame, et c'est ce fil conducteur qui donne à ce 46e tome un intérêt plus que certain.