Dengeki Daisy Vol.2 : Critiques

« Je vais devenir une femme cruelle et incompréhensible. Et je vais le faire marcher. »

Le premier volume était une réussite, il en va de même pour la suite ! A la fois très drôle et émouvant, Dengeki Daisy sait nous divertir à cent pour cent. La plupart du temps, nous avons affaire à des auteurs féminins. Ici, Kyousuke Motomi prend une belle revanche. Il fait des scènes romantiques de vrais délices. Daisy nous fend le cœur. Ses regards, ses gestes et toutes les petites attentions envers Teru nous touchent. Très charmant, son physique est loin de nous laisser insensible. Mais plus que ça, c’est le contraste entre sa sensibilité et son mauvais caractère qui contribue à son succès. Daisy nous plaît, davantage que l’héroïne parfois. Pour Teru, c’est davantage son côté comique qui nous marque. Cette jeune fille ne se prend pas toujours au sérieux, et nous étonne ! Malgré tout, sa gentillesse envers les autres est sans limites. Le fait qu’elle soit pauvre est abordé ni trop, ni trop peu. C’est un atout, car dans beaucoup de shôjos où l’héroïne est pauvre, c’est à chaque occasion que l’auteur nous le rappelle, de façon dramatique. Ici, cette condition est souvent prise à la rigolade, et participe au comique des situations.
Enfin, le scénario s’étoffe. On apprend plus d’éléments sur le frère de Teru et sur son entourage. On a l’impression d’apprendre beaucoup plus de choses concernant le défunt frère, mais pour finir, nous n’apprenons rien de bien concret. Cela fera durer le suspens, par chance ! Tout comme pour la relation entre Kurosaki et Teru : celle-ci n’avance ni trop lentement, ni trop vite. L’auteur prend son temps, attire notre attention, et aiguise notre curiosité !

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