Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 21 Décembre 2021
Après les événements qui se sont déroulés au village des forgerons, Muzan est susceptible d'attaquer à tout instant, maintenant qu'un démon a enfin manifesté une aptitude à résister aux rayons du soleil : Nezuko. Pour se préparer à un éventuel assaut mais aussi pour espérer dénicher des guerriers aptes à développer la « marque » en rapport avec le souffle originel, les pourfendeurs profitent de rudes entraînements auprès des pilliers. Bien que robustes, Tanjirô, Zenitsu et Inosuke peinent à honorer les attentes de Himejima, pilier du rocher.
Le passage de l'entraînement, presque inévitable dans les récits d'action du Shônen Jump, est de nouveau de mise dans ce seizième tome, mais tout en suivant la logique voulue par la fin de l'opus précédent. Parce que l'assaut de l'antagoniste principal de la série peut avoir lieu à tout instant, les pourfendeurs doivent être prêts. Si Koyoharu Gotôge instaure toujours beaucoup d'humour à son intrigue, on ne sent que trop bien la menace qui planent sur l'ensemble des pourfendeurs, et pas uniquement le groupe de Tanjirô ou les piliers. Ainsi, quasiment chacun des guerriers connus a son apparition et se voit concerné par l'entraînement. Et de la même manière que chaque arc permet de développer un peu plus l'un des piliers, c'est l'intrigant Himejima qui est ici à l'honneur. Toujours très énigmatique par ses larmes qui coulent en permanence et sa foi sans limite en bouddha, le personnage nous apparaît sous un autre angle, mais aussi plus humain et perceptible. Nous sommes clairement dans une phase de calme avant la tempête, un moment de quiétude qui fait du bien tandis que les germes d'événements plus importants sont plantées.
Aussi, il sera délicat d'évoquer la suite du volume sans trop en dévoiler de l'intrigue. Si on savait que Koyoharu Gotôge prévoyait une guerre d'envergure entre pourfendeurs et démons, on ne s'attendait pas à ce que tout aille aussi vite, et que le nouvel arc prenne des allures de bataille finale. Il faut dire que tout s'enchaîne extrêmement vite (et bien) dans ce tome, l'intrigue faisait converger certaines routes pour permettre une avancée significative. Peut-être que l'ensemble va parfois un peu vite, et il est vrai que quelques aspects auraient pu être traités sur un peu plus de volumes. Néanmoins, en terme d'adrénaline, le tout fonctionne à merveille. La cerise sur le gâteau vient certainement du face à face entre Ubuyashiki et Muzan, deux figures totalement opposées et charismatiques, qui nous livrent des petits secrets qui viennent nourrir un peu plus tout l'univers de la série. On aimerait clairement en savoir plus puisque certaines zones d'ombre restent à éclaircir, et on ne doute pas que la suite ira dans ce sens.
Alors, un nouvel arc dense est lancé, et celui-ci s'annonce encore plus époustouflant que les précédents, alors que la série monte crescendo en ce sens depuis l'arc du train de l'infini. Difficile de savoir si nous sommes en pleine partie finale du manga (ce qui ne serait pas totalement absurde puisque celui-ci se termine dans sept tomes), mais l'entrée en matière est plus que convaincante. Menée de manière explosive, proposant un classicisme qui sied à la forme de l'univers, cette introduction d'arc est particulièrement plaisante et soulève de nombreuses promesses, dont celle de mettre à contribution un maximum de personnage. Shinobu, pilier de l'insecte, ouvre le bal de belle manière, dans une lutte à mort dont on a hâte de découvrir le fin mot.
Le passage de l'entraînement, presque inévitable dans les récits d'action du Shônen Jump, est de nouveau de mise dans ce seizième tome, mais tout en suivant la logique voulue par la fin de l'opus précédent. Parce que l'assaut de l'antagoniste principal de la série peut avoir lieu à tout instant, les pourfendeurs doivent être prêts. Si Koyoharu Gotôge instaure toujours beaucoup d'humour à son intrigue, on ne sent que trop bien la menace qui planent sur l'ensemble des pourfendeurs, et pas uniquement le groupe de Tanjirô ou les piliers. Ainsi, quasiment chacun des guerriers connus a son apparition et se voit concerné par l'entraînement. Et de la même manière que chaque arc permet de développer un peu plus l'un des piliers, c'est l'intrigant Himejima qui est ici à l'honneur. Toujours très énigmatique par ses larmes qui coulent en permanence et sa foi sans limite en bouddha, le personnage nous apparaît sous un autre angle, mais aussi plus humain et perceptible. Nous sommes clairement dans une phase de calme avant la tempête, un moment de quiétude qui fait du bien tandis que les germes d'événements plus importants sont plantées.
Aussi, il sera délicat d'évoquer la suite du volume sans trop en dévoiler de l'intrigue. Si on savait que Koyoharu Gotôge prévoyait une guerre d'envergure entre pourfendeurs et démons, on ne s'attendait pas à ce que tout aille aussi vite, et que le nouvel arc prenne des allures de bataille finale. Il faut dire que tout s'enchaîne extrêmement vite (et bien) dans ce tome, l'intrigue faisait converger certaines routes pour permettre une avancée significative. Peut-être que l'ensemble va parfois un peu vite, et il est vrai que quelques aspects auraient pu être traités sur un peu plus de volumes. Néanmoins, en terme d'adrénaline, le tout fonctionne à merveille. La cerise sur le gâteau vient certainement du face à face entre Ubuyashiki et Muzan, deux figures totalement opposées et charismatiques, qui nous livrent des petits secrets qui viennent nourrir un peu plus tout l'univers de la série. On aimerait clairement en savoir plus puisque certaines zones d'ombre restent à éclaircir, et on ne doute pas que la suite ira dans ce sens.
Alors, un nouvel arc dense est lancé, et celui-ci s'annonce encore plus époustouflant que les précédents, alors que la série monte crescendo en ce sens depuis l'arc du train de l'infini. Difficile de savoir si nous sommes en pleine partie finale du manga (ce qui ne serait pas totalement absurde puisque celui-ci se termine dans sept tomes), mais l'entrée en matière est plus que convaincante. Menée de manière explosive, proposant un classicisme qui sied à la forme de l'univers, cette introduction d'arc est particulièrement plaisante et soulève de nombreuses promesses, dont celle de mettre à contribution un maximum de personnage. Shinobu, pilier de l'insecte, ouvre le bal de belle manière, dans une lutte à mort dont on a hâte de découvrir le fin mot.