Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 30 Août 2021
Un Seigneur Démon qui n'est plus que l'ombre de lui/elle-même en guise de "colocataire", sa secrétaire un brin encombrante en nouvelle voisine, et des ennuis qui arrivent au galop: la vie de glandouilleur de l'ancien héros Max a bien changé depuis tout récemment, et ça risque bien de continuer pour différentes raisons !
Tout d'abord, il y a le désir du Seigneur Démon, comme dix ans auparavant, de le recruter parmi ses armées démoniaques, avec des arguments aussi solides que surprenants, au vu du nombre d'avantages proposés dans cette armée démoniaque pensée comme une véritable société du travail ! Mais plutôt que de se laisser tenter, Max, pas encore capable de renoncer à son identité même s'il est peu attaché à l'espèce humaine, décide plutôt de prouver à sa démoniaque colocataire qu'il est tout à fait capable de gagner tout autant, voire plus encore, en se bougeant les fesses... ce qui, pour lui, revient à essayer d'empocher la pactole dans les jeux de hasard, quand il ne cherche pas à faire le buzz avec des vidéos en ligne où il risque de vite déraper. Entre parodie de grande entreprise et détournement amusant et un brin cynique de plateformes façon Youtube, Toufu démontre alors une certaine inventivité pour nous amuser, au fil du début de ce deuxième volume... Mais il ne s'agit là que d'une mise en bouche légère avant une suite qui, comme espéré, consolide un peu plus le petit univers de l'oeuvre.
Car dès lors que, pendant une sortie shopping (si si) avec le Seigneur Démon, Max croise la route d'une vieille (et musclée) connaissance, le voici avec, entre les mains, la possibilité de se rendre à la fameuse République Gamma, cette république soi-disant terroriste mise en place par son ancien compagnon Léo, et qui aimerait visiblement son aide pour lutter contre le Royaume. Même si Max se fiche royalement de tout ça, le voici embarqué de force par sa compagne démoniaque, bien décidée à découvrir la République et, peut-être, à réveiller quelque chose chez notre héros... L'occasion nous est alors donnée, en même temps que le duo principal, de découvrir un peu plus, de l'intérieur, la République Gamma, ses habitants, son ambiance, son fonctionnement, et bien sûr son tonitruant dirigeant. L'ensemble ayant pour principal intérêt, bien sûr, d'offrir un autre point de vue dans le récit: là où le Royaume affirme que la République est composée de dangereux terroristes, qu'en est-il en réalité ? L'angle qui nous est offert ici est bien différent, avec un Royaume qui semble surtout faire de la propagande mensongère pour ses propres intérêts... Qui a raison ? Qui a tort ? Le flou subsiste un peu, y compris pour Max. Car si notre (ancien) héros n'a aucunement envie de s'engager là-dedans et de choisir de se rallier à l'un des deux camps, c'est aussi parce que choisir signifierait devoir se battre soit contre Fred soit contre Léo, deux de ses anciens compagnons...
Au-delà de tout ça, on peut également noter que Toufu continue de tout simplement bien jouer sur le lien installé entre Max et le Seigneur Démon. Ce lien peut sembler se renforcer un peu vite, mais il reste plaisant, entre le choix de max de protéger sa camarade en fin de tome plutôt que de l'abandonner à son sort, et la manière régulièrement amusante dont cette dernière se colle à lui.
Tout en offrant encore de bons moments d'humour avec même certains gags très bien amenés (à l'image de celui arrivant quelques pages avant la fin, concernant le dévoilement de l'identité de Max), Toufu apporte bel et bien des enrichissements, qui laissent entrevoir un récit un peu plus consistant que la simple comédie. Ca reste assez simple, mais c'est largement suffisant pour consolider Demon Lord & One Room Hero en tant que bon petit divertissement. on attendra donc la suite avec plaisir, après ces débuts sympathiques !
Tout d'abord, il y a le désir du Seigneur Démon, comme dix ans auparavant, de le recruter parmi ses armées démoniaques, avec des arguments aussi solides que surprenants, au vu du nombre d'avantages proposés dans cette armée démoniaque pensée comme une véritable société du travail ! Mais plutôt que de se laisser tenter, Max, pas encore capable de renoncer à son identité même s'il est peu attaché à l'espèce humaine, décide plutôt de prouver à sa démoniaque colocataire qu'il est tout à fait capable de gagner tout autant, voire plus encore, en se bougeant les fesses... ce qui, pour lui, revient à essayer d'empocher la pactole dans les jeux de hasard, quand il ne cherche pas à faire le buzz avec des vidéos en ligne où il risque de vite déraper. Entre parodie de grande entreprise et détournement amusant et un brin cynique de plateformes façon Youtube, Toufu démontre alors une certaine inventivité pour nous amuser, au fil du début de ce deuxième volume... Mais il ne s'agit là que d'une mise en bouche légère avant une suite qui, comme espéré, consolide un peu plus le petit univers de l'oeuvre.
Car dès lors que, pendant une sortie shopping (si si) avec le Seigneur Démon, Max croise la route d'une vieille (et musclée) connaissance, le voici avec, entre les mains, la possibilité de se rendre à la fameuse République Gamma, cette république soi-disant terroriste mise en place par son ancien compagnon Léo, et qui aimerait visiblement son aide pour lutter contre le Royaume. Même si Max se fiche royalement de tout ça, le voici embarqué de force par sa compagne démoniaque, bien décidée à découvrir la République et, peut-être, à réveiller quelque chose chez notre héros... L'occasion nous est alors donnée, en même temps que le duo principal, de découvrir un peu plus, de l'intérieur, la République Gamma, ses habitants, son ambiance, son fonctionnement, et bien sûr son tonitruant dirigeant. L'ensemble ayant pour principal intérêt, bien sûr, d'offrir un autre point de vue dans le récit: là où le Royaume affirme que la République est composée de dangereux terroristes, qu'en est-il en réalité ? L'angle qui nous est offert ici est bien différent, avec un Royaume qui semble surtout faire de la propagande mensongère pour ses propres intérêts... Qui a raison ? Qui a tort ? Le flou subsiste un peu, y compris pour Max. Car si notre (ancien) héros n'a aucunement envie de s'engager là-dedans et de choisir de se rallier à l'un des deux camps, c'est aussi parce que choisir signifierait devoir se battre soit contre Fred soit contre Léo, deux de ses anciens compagnons...
Au-delà de tout ça, on peut également noter que Toufu continue de tout simplement bien jouer sur le lien installé entre Max et le Seigneur Démon. Ce lien peut sembler se renforcer un peu vite, mais il reste plaisant, entre le choix de max de protéger sa camarade en fin de tome plutôt que de l'abandonner à son sort, et la manière régulièrement amusante dont cette dernière se colle à lui.
Tout en offrant encore de bons moments d'humour avec même certains gags très bien amenés (à l'image de celui arrivant quelques pages avant la fin, concernant le dévoilement de l'identité de Max), Toufu apporte bel et bien des enrichissements, qui laissent entrevoir un récit un peu plus consistant que la simple comédie. Ca reste assez simple, mais c'est largement suffisant pour consolider Demon Lord & One Room Hero en tant que bon petit divertissement. on attendra donc la suite avec plaisir, après ces débuts sympathiques !