Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Décembre 2018
Les projets d'UD, qui n'est autre que le père de Kô, ont enfin été révélés au grand jour, et ils concernaient de très près la mère de notre héros ainsi qu'un mystérieux plan concernant la destruction de Tokyo. Désormais, Kô et ses trois coéquipières doivent désormais combattre cet ennemi redoutable, mais le quatuor a-t-il seulement la moindre chance face à un ennemi qui a le pouvoir de manipuler les ultrasons ? C'est alors qu'au coeur de cet affrontement, un imprévu se produit...
Après tant d'attente autour d'UD, on attendait forcément le combat contre lui comme un sommet de la série, d'autant plus que cet épais volume de plus de 250 pages est le dernier ! Mais c'est mal connaître Yoshinobu Yamada qui réservait un dernier rebondissement de taille dans son oeuvre, puisque le combat conte UD tourne étonnamment court, et que le vrai dernier ennemi est un tout autre personnage... Concrètement, si l'idée de ce dernier coup de théâtre est bonne sur le papier, elle peut décevoir un peu à la lecture, car c'est un peu rushé: l'auteur ne prend pas suffisamment son temps, que ce soit concernant ce qui arrive à UD ou du côté de l'identité du dernier ennemi, personnage si peu en vue pendant la série en vue qu'il ne dégage finalement rien de spécialement charismatique pour un "boss final".
C'est un peu dommage, mais pour le reste Yamada parvient quand même à assurer l'essentiel, à savoir un combat final suffisamment long pour exploiter suffisamment chacun de nos héros, épaulés dans ce round final par deux visages supplémentaires bien connus, ainsi que par Tooru et Murasame ! Il y a quand même des choses à regretter: le revirement de Murasame qui est mal préparé, la vengeance de Maya qui manque de panache, les retrouvailles mouvementées de Saki avec sa soeur qui auraient mérité un peu plus de travail... Mais côté action l'auteur offre quelques rebondissements relançant bien le rythme, visuellement malgré quelques anatomies et angles étranges ça reste efficace (combats, jolies filles et pointes de gore restent de la partie), et chaque personnage trouve son rôle. Enfin, le dernier chapitre, malgré son aspect là aussi un peu rushé, propose un épilogue assez honnête.
Après tant d'attente autour d'UD, on attendait forcément le combat contre lui comme un sommet de la série, d'autant plus que cet épais volume de plus de 250 pages est le dernier ! Mais c'est mal connaître Yoshinobu Yamada qui réservait un dernier rebondissement de taille dans son oeuvre, puisque le combat conte UD tourne étonnamment court, et que le vrai dernier ennemi est un tout autre personnage... Concrètement, si l'idée de ce dernier coup de théâtre est bonne sur le papier, elle peut décevoir un peu à la lecture, car c'est un peu rushé: l'auteur ne prend pas suffisamment son temps, que ce soit concernant ce qui arrive à UD ou du côté de l'identité du dernier ennemi, personnage si peu en vue pendant la série en vue qu'il ne dégage finalement rien de spécialement charismatique pour un "boss final".
C'est un peu dommage, mais pour le reste Yamada parvient quand même à assurer l'essentiel, à savoir un combat final suffisamment long pour exploiter suffisamment chacun de nos héros, épaulés dans ce round final par deux visages supplémentaires bien connus, ainsi que par Tooru et Murasame ! Il y a quand même des choses à regretter: le revirement de Murasame qui est mal préparé, la vengeance de Maya qui manque de panache, les retrouvailles mouvementées de Saki avec sa soeur qui auraient mérité un peu plus de travail... Mais côté action l'auteur offre quelques rebondissements relançant bien le rythme, visuellement malgré quelques anatomies et angles étranges ça reste efficace (combats, jolies filles et pointes de gore restent de la partie), et chaque personnage trouve son rôle. Enfin, le dernier chapitre, malgré son aspect là aussi un peu rushé, propose un épilogue assez honnête.
Au bout du compte, on peut dire que Deathtopia tient plutôt bien son rôle d'un bout à l'autre: celui d'une petite série B qui possède des maladresses et qui ne restera pas dans les annales, mais qui sait divertir très facilement si tant est que l'on aime ce genre de récit !
28/11/2018 