Deadman Wonderland Vol.8 - Actualité manga

Deadman Wonderland Vol.8 : Critiques

Deadman Wonderland

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Novembre 2011

Maintenant qu'il a le soutien de la gardienne en chef Makina, Ganta, accompagné de Shiro, d'Azumi et des membres du secteur G, se fixe pour objectif de récupérer le dispositif de contrôle cérébral afin de libérer les Ninbens de l'emprise de Tamaki. Mais sur son chemin se dresse l'unité Alpha, composée des meilleurs Ninbens. Laissant derrière eux chacun des membres du secteur G face à l'un de ces ennemis, Ganta, Shiro et Azumi poursuivent leur route, mais ne pourront pas éviter pour autant l'affrontement.

Les quatre combats qui ont lieu ici occupent tout simplement l'ensemble du volume, chaque chapitre étant dédié à l'un de ces affrontements. Un schéma classique, qui aurait pu être sympathique s'il avait été bien exploité, mais ce n'est malheureusement pas le cas.

En effet, difficile de retenir quoi que ce soit de réellement intéressant dans cette succession de combats sans saveur, où l'aspect très facile et prévisible des rebondissements (on se demande plus d'une fois pour quelle raison tel personnage prend le dessus sur son adversaire) rivalise dans la médiocrité avec l'aspect confus des textes, parfois décousus, et des dessins. En ce qui concerne les dialogues, on est habitué depuis longtemps tant la traduction est mauvaise depuis le début de la série, mais ce coup-ci, alors que l'on note un changement de traducteur pour un résultat encore loin d'être vraiment bon mais un poil meilleur, on a l'impression que ces soucis de dialogue viennent du récit en lui-même, sans parler des surnoms sans queue ni tête que possèdent les membres de l'unité Alpha. Du côté des dessins, on est attristé de voir Jinsei Kataoka enchaîner des pages peu lisibles et bourrées de raccourcis. Peut-être est-ce cette facilité dans les retournements de situation qui veut ça ? Dans tous les cas, le résultat est peu convaincant, surtout quand on voit de quoi les auteurs ont été capables dans certains tomes précédents.

Pourtant, de bonnes idées se glissent dans tout ceci, et si le schéma adopté dans ce tome est on ne peut plus banal et répétitif, la volonté des auteurs de développer un peu plus chacun des membres du secteur G au coeur de la bataille est louable. Ainsi, chaque combat est l'occasion de voir se dévoiler une facette du passé de Choppline Sukegawa, Minatsuki Takami, Idaki Hitara et Senji Kiyomasa, et plus précisément les événements les ayant menés en prison, qui ont souvent un rapport de près ou de loin avec le grand séisme. Cet aspect constitue le seul point vraiment positif du volume, malgré un traitement très rapide et lisse, car en quelques pages seulement.

Quant à la fin du tome, consacrée au combat de Ganta, elle conserve les même défauts que les précédents affrontements tout en présentant chez l'ennemi une personnalité plutôt bancale. Dans le feu de l'action, les auteurs balancent quelques vagues informations supplémentaires sur Shiro, avant de conclure cet affrontement sur un petit événement qui aurait pu avoir de l'impact s'il n'avait pas été amené comme un cheveu sur la soupe. Quel dommage !

Linéaire, basique, lisse dans le développement des personnages, pas spécialement palpitant dans les différents affrontements, ce huitième volume est en demi-teinte et ne parvient jamais à bien mettre en valeur ce qui aurait dû l'être. Néanmoins, les dernières pages intriguent au sujet de Shiro, et l'on a hâte de voir ce que nous réservent les auteurs après ce volume convenu.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs