Dead Mount Death Play Vol.7 - Actualité manga
Dead Mount Death Play Vol.7 - Manga

Dead Mount Death Play Vol.7 : Critiques

Dead Mount Death Play

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Août 2022

Chronique 2 :


Grâce aux facultés de nécromancien du Maître des corps, Hosorogi a enfin pu prendre contact avec son ancien partenaire Iwanome pour l'avertir qu'un grand danger plane sur lui, mais aussi pour lui faire comprendre que son meurtrier n'est autre que le commissaire Habaki, ce supérieur qui avait pris soin de clore l'affaire à l'époque. Le commissaire, taupe au sein de la police depuis bien longtemps, se révèle ainsi être une véritable raclure, plus encore après que l'on a appris les circonstances réelles de la disparition de sa fille, si bien qu'il s'agit typiquement du genre de personnage qu'on ne peut que détester. Et quand bien même Habaki parvient à s'échapper grâce aux pantins manipulés par Pyro-Bug, ses retrouvailles avec son "supérieur" risquent bien de ne pas se dérouler tout à fait comme il l'espérait...

C'est dans une ambiance un peu malsaine, entre la vérité sur le sort de la fille de Habaki et ce qui se passe du côté de ce dernier, que défile un début de volume assez intéressant et plutôt intense. Et l'intérêt vient, en premier lieu, de la découverte de ceux pour qui Habaki roule réellement, à savoir un nom ayant un lien très étroit avec le Maître des corps et son monde d'origine, ce qui n'augure évidemment rien de bon... Et dès lors que Clarissa s'en mêle en demandant un service bien particulier à notre héros vis-à-vis de Habaki, ce sont des fragments de la mémoire du Maître des corps qui se dévoilent, donnant lieu à quelques bribes de révélations sur lui et, surtout, sur son lien avec un autre personnage de son monde d'origine, un ami qui aura sans doute un rôle important par la suite au vu de son statut. Le Maître des corps comprend alors bel et bien une chose: les entités de son monde d'origine influant de plus en plus sur ce monde-ci, il va devoir agir plus profondément dans ce dernier en tant que Maître des Corps, quitte à devoir révéler toujours plus sa nature pour bâtir des liens de confiance. Et de ce côté-là, c'est la toute fin du tome qui s'annonce assez prometteuse autour de Xiaoyu.

On a donc une première partie de volume intéressante, des dernières dizaines de pages prometteuses... mais entre les deux, qu'y a-t-il ? Eh bien, c'est là que le bât baisse un peu, pour une raison: en devant décortiquer rapidement les conséquences du cas Habaki, Ryohgo Narita et Shinta Fujimoto font le choix d'alterner à de nombreuses reprises entre les personnages, avec à la clé soit des moments plus anecdotiques, soit des petits abords qui ont assurément leur intérêt mais qui donnent l'impression d'être un brin rushés et plutôt mal rythmés. On y retiendra pourtant bien des choses, que ce soit parce que certains personnages continuent de bouger leurs pions tout doucement (les Bâtards de Sabaramondo, les héritiers Shinomiya, le Solitaire, la police...), ou parce que quelques (certes précipités, mais existants) approfondissements ont lieu sur certaines relations: le rapport qu'a Tozawa avec Iwanome et les autres membres de sa section parmi la police, ou plus encore le souvenir que Clarissa et Iwanome gardent tous les deux de Hosorogi, un homme qui a énormément compté dans leur vie.

Ryohgo Narita ayant toujours son goût prononcé pour nous faire suivre nombre de personnages (tout comme dans ses autres excellentes oeuvres DuRaRaRa!! et Baccano!), la lecture est assez exigeante, mais malheureusement on sent parfois que Shinta Fujimoto peine à suivre le rythme en format manga. On reste néanmoins sur un récit toujours aussi intrigant, plus encore au vu des toutes dernières pages.


Chronique 1 :


Alors que le maître des corps est la cible d'individus puissants possédant des pouvoirs hors norme, les inspecteurs découvrent que celui qui a tué l'un des leurs n'est autre que le commissaire Habaki lui même! Ce dernier a vendu son âme au diable, mais surtout sa propre fille pour acquérir une grande puissance... Il parvient à s'enfuir mais est rattrapé par son passé!

Pendant ce temps les individus puissants aux objectifs troubles sont de plus en plus nombreux à graviter autour du maître des corps!

Dire ce que j'ai pensé de ce tome est assez complexe: entre le rythme de parution qui ne facilite pas du tout l'immersion dans le titre et une mise en scène quelque peu brouillonne, sans parler des personnages secondaires qu'on a parfois du mal à identifier au premier coup d’œil, il y a de quoi être perdu... Et c'est malheureusement ce qui m'est arrivé!
Au départ de ma lecture j'avais déjà du mal à raccrocher les wagons tant le tome 6 me paraissait loin, mis à part les personnages principaux j'ai eu du mal à me remémorer qui était qui et quels rôles ils jouaient dans le récit...
D'autant qu'on part dans tous les sens, les individus ayant des pouvoirs se multiplient, on part dans différentes temporalités dans le but de faire le lien entre les époques et les personnages, certains de ces mêmes personnages sortent de nulle part (tel un roi qui est invoqué sans autre raison que la volonté du scénariste)...bref, c'est quelque peu le bordel!

Ce qui reste clair c'est la trahison du commissaire Habaki qui a été jusqu'à vendre sa fille pour obtenir des pouvoirs...mais alors qu'il croit être hors de porté, il est rattrapé par son passé, sa propre fille, toujours en vie contrairement à ce qu'il pensait, devenue un cobaye pour différentes expérimentations, mais surtout devenue bien plus puissantes que lui!
Et alors qu'elle s’apprêter à appliquer logiquement sa vengeance, des mercenaires se joignent à la fête et entament un affrontement... C'est tout un clan qui entre en scène!

De son coté le maître des corps se remémore son passé et va invoquer son ancien roi...on découvre qu'il n'était pas aussi puissant qu'on aurait pu le penser, il était méprisé par d'autres mages mais gardait malgré tout le soutien de ce roi...ce même roi qui est désormais dans notre monde à notre époque...

Un volume assez dense, mais qui se lit malgré tout assez vite, qui n'est pas avare en action, ni en développement de personnages, mais cela commence à devenir un peu trop chargé, un peu trop bordélique, avec trop de personnages aux objectifs si peu clairs...un peu de ménage dans tout ça et / ou des éclaircissements ne seraient pas du luxe!

  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs