Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 25 Novembre 2008
Sion est un jeune demi-vampire qui lutte contre les "Clients", des vampires qui ne voient dans les humains, qu'ils appellent "Crimsons", qu'une réserve de nourriture à asservir. Il est aidé dans sa tâche par Lain, une jeune femme d'environ 20 ans avec laquelle il a dû passer le pacte de sang pour lui sauver la vie, et qui a fait d'elle son armure. Dans leur nouvelle mission, nos deux compagnons rencontrent Helen, une jeune fille dont la voix a été volée par un Client, et qui est menacée par ces derniers... Sion et Lain parviendront-ils à sauver Helen et à l'aider à retrouver sa voix ?
Les éditions Pika nous proposent de découvrir ici un nouveau manga abordant le thème des vampires. Malheureusement, comme le montre le synopsis, il n'y a ici rien de très original. Et à vrai dire, Dark Crimson est un manga où l'histoire est secondaire. En effet, nous retrouvons ici aux dessins Satoshi Urushihara, et quand on connaît un minimum le monsieur, on sait à quoi s'attendre: des jeunes filles très souvent dénudées, le tout ponctué de quelques scènes érotiques. Dark Crimson ne fait pas exception, bien au contraire, puisqu'ici il ne se déroule pas 3 pages sans que l'on voie au moins un bout de sein. Et si Urushihara est surnommé dans son pays "L'empereur du téton", ce n'est pas pour rien: les formes féminines qu'il nous propose ici sont magnifiques. Mais heureusement, le reste des dessins n'est pas bâclé pour autant, et le chara design général ainsi que les rares décors sont réussis.
A vrai dire, il n'y a que ça à retenir de Dark Crimson. Le scénario est assez basique et semble n'être qu'un prétexte pour dévoiler des jeunes filles aux formes généreuses. Les amateurs de titres érotiques seront ravis, les autres peuvent passer leur chemin.
Reste à savoir si nous connaîtrons un jour la fin de ce manga, ce qui semble peu probable puisque le tome 3, dernier volume paru au Japon, est sorti au pays du soleil levant en octobre 2003...
L'édition de Pika est satisfaisante. L'impression est excellente, la traduction correcte, et l'éditeur nous offre quatre pages en couleurs.