Dandadan Vol.12 - Manga

Dandadan Vol.12 : Critiques

Dandadan

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Septembre 2024

Les jours sont comptés avant qu'une attaque massive d'envahisseurs extraterrestres n'impacte la planète. Par un phénomène inexpliqué, le corps astral d'Okarun se rend auprès de Seiko grâce aux courants électriques. Malheureusement, cette dernière ne peut se soustraire d'un rituel qui l'empêche de venir prêter main-forte au groupe. Puis, c'est plus tôt que prévu que l'ennemi apparaît en masse...

Les enjeux de l'arc actuel sont en place, mais c'est d'abord par un phénomène étrange autour d'Okarun que s'achève la transition vers l'intense bataille à venir. Difficile de ne pas voir une tentative d'écarter Seiko pour la faire revenir au moment opportun, mais on soupçonne quelque chose de peut-être plus ambitieux de la part de Yukinobu Tatsu. A voir si le mangaka nous surprendra par l'exploitation de son personnage.

Le reste de l'ouvrage se concentre sur la très attendue bataille contre les envahisseurs qui, par leurs designs inspirés et leurs tailles imposantes, donnent le ton d'un combat qui sera sans merci, d'autant plus que certaines forces sont absentes pour cet affrontement. Dès lors, le mangaka nous régale d'un spectacle visuel grandiose, par des pages chargées, mais lisibles, des compositions vivantes et un sens du détail qui n'aura jamais été aussi fort dans Dandadan. La bataille est, en soit, assez classique et ponctuée par le dépassement de chacun des protagonistes, au point de transcendé le côté explosif d'une action qui n'a rien à envier aux plus nerveux des shônens de baston. Ça pète dans tous les sens, c'est un délice pour les yeux, et les évolutions personnelles des personnages trouvent même une place dans cet immense tumulte.

Car si Yukinobu Tatsu a un goût des compositions très prononcé lors des séquences d'affrontements, il laisse aussi une belle place à son casting, que ce soit par le focus court, mais touchant, autour de Sakata, ou encore l'amorce d'un flashback révélant les origines d'un autre personnage qui méritait d'être creusé. C'est sur cette fin de tome que l'on ressent une fois encore les ambitions grandissantes du mangaka : Le fameux flashback ne sert pas qu'à être larmoyant et approfondir la figure concernée, mais a aussi un impact sur toute la partie amorcée par l'arrivée du kaiju. C'est particulièrement fort, et on a comme l'impression que l'opus suivant ne fera que renforcer cette dimension dramatique.

S'il était encore nécessaire de le dire, Dandadan offre un divertissement au summum. Yukinobu Tatsu est maître de sa formule et de son arc, nous régale d'une véritable guerre dont le spectacle visuel est intense, et agrémente le tout de moult idées narratives pour faire progresser son scénario et ses protagonistes en toutes circonstances. C'est jouissif, tout simplement.

A noter que ce douzième tome s'est décliné en une édition collector qui inclut une couverture alternative et un mini-artbook qui regroupe des illustrations et planches colorisées par l'auteur. Pour un peu plus de 4€ par rapport à la version classique, cette édition se tient et satisfera tous les amoureux de l'art de Yukinobu Tatsu (qui mériterait un véritable grand artbook dédié tant son style s'est affiné et que son travail est dantesque).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs