DanMachi – La Légende des Familias - Light Novel Vol.2 - Actualité manga

DanMachi – La Légende des Familias - Light Novel Vol.2 : Critiques

Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatte Iru Darou ka

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 09 Mai 2017

Critique 2


Voici déjà plusieurs jours que Bell a rejoint la familia d'Hestia et que, sous la protection de sa déesse, il s'est attaqué aux premiers niveaux du donjon, et le jeune garçon progresse à une vitesse fulgurante au point de voir ses statistiques augmenter considérablement. Evidemment, cela ne peut que séduire Hestia, mais ça attire également l'attention d'autres personnes comme la mystérieuse déesse Freya, qui le surveille étroitement.
Dans ce contexte, le jeune garçon finit également par voir apparaître devant lui une étrange demoiselle. Faisant partie de l'espèce des Prums, la dénommée Liliruka Arde, ou Lili, vient lui proposer ses services de porteuse, une tâche particulièrement utile pour le stock des objets dans le donjon ! Même s'il trouve cette jeune fille un peu suspecte dans ses mystérieuses motivations, il choisit de lui donner une chance. Mais tandis qu'avec son aide il parvient rapidement à s'enfoncer plus profondément dans le donjon et à accumuler plus de richesse et d'expérience, des rumeurs vont bon train sur les méfaits d'une voleuse correspondant visiblement à son profil. Pire encore, la familia de Soma, dont fait partie Lili, possède une réputation plutôt mauvaise, à cause de ses aventuriers obnubilés par l'argent au point de devenir agressifs quand il est question de celui-ci, et d'un étrange vin divin conçu par Soma, le dieu de cette familia...

Après un très bon tome d'introduction qui posait très efficacement l'univers de base, ce deuxième volume de DanMachi suit une route aussi classique qu'inévitable et indispensable, en ayant pour vocation première d'amener auprès d’elle une première compagne d'aventure au sein du donjon. Pour cela, Fujino Omori anime les choses autour de sa nouvelle tête, Lili, en brodant une sombre affaire à laquelle elle pourrait bien être mêlée... Que se trame-t-il au sein de la familia de Soma ? La petite Prum est-elle bien liée aux affaires de vol ? Même si l'intrigue est cousue de fil blanc dans sa finalité, et malgré la sensation que l'affaire du vin divin est un peu sous-exploitée dans son développement pour l'instant, Omori sait emballer comme il se doit son récit en sachant y développer nombre de choses.

Ainsi, on découvre en Lili une jeune fille facilement intrigante, car elle semble cacher plus d'un secret. Ses secrets, nous sommes évidemment amenés à les déceler au fil de la lecture, à voir se confirmer ou se démentir les rumeurs, et le tout parvient finalement à mettre en place une demoiselle attachante, de par tous les malheurs qu'elle a pu vivre jusqu'à présent, la haine des aventuriers qui s'en est suivie et la triste solitude qui l'a toujours animée. Cela se fait surtout vers la fin du tome, moment que choisit Omori pour focaliser plus fortement sa narration sur elle. Bell, héros qui confirme sa bonté, parviendra-t-il à la changer ?
Mais Lili et Bell sont loin d'être les seules vedettes du volume, car Omori en profite aussi pour offrir un rôle plus fort à certains autres visages. Il serait presque étonnant de voir Hestia très en retrait, celle-ci se contentant surtout de continuer à s'habituer à son travail chez Héphaïstos, et à participer à une soirée où elle se lamente un peu lors d'un petit interlude qui est le seul chapitre où elle a réellement le premier rôle. A contrario, l'écrivain poursuit sa bonne exploitation de l'univers mis en place via la présence récurrente de figures connues comme les filles de la taverne tenue par Mamma Mia, mais surtout en offrant un certain rôle à trois autres figures. Toujours présente, la superbe Aiz, l'idole de Bell, régale dans le charme et la force tranquille qu'elle dégage, mais aussi dans son impression que Bell l'évite, à son grand dam ! En décidant d'enquêter elle-même sur Soma, Eina s'accapare un rôle de premier plan, et la belle demi-elfe confirme tout son désir de préserver et protéger Bell, un petit peu comme le ferait une mère bienveillante. Enfin, la mystérieuse Freya n'est aucunement oubliée, et confirme pleinement son désir de "s'emparer" de Bell, en étant même à l'origine d'une importante évolution chez le jeune garçon... Les agissements de cette sublime, mais mystérieuse divinité  se poursuivent dans l'ombre, et semblent bien destinés à rapidement gagner encore en intérêt par la suite.

Tout en développant sa petite intrigue d'un tome et en exploitant bien ses personnages, Omori poursuit aussi l'approfondissement de l'univers qu'il a mis en place. Dans cette ville d'Orario où l'on s'est déjà habitué à quelques lieux-clés comme le donjon ou la taverne de Mamma Mia, on découvre avec intérêt certaines spécificités de la tour de Babel dont les plus hauts étages sont réservés aux dieux, on voit s'enrichir encore le bestiaire présent dans le donjon, et on assiste surtout à un important focus sur l'utilisation de la magie, qui suit des règles classiques du RPG avec ce que l'on peut apparenter à une "jauge de mana".

La narration offerte par Omori reste un vrai plaisir. Une nouvelle fois, celle-ci est au présent afin d'offrir quelque chose de très direct et bien dans l'action, elle n'est placée à la première personne que lors de certains combats de Bell dans le donjon, et le reste du temps elle est externe, mais change très régulièrement de personnage. Car Bell a beau être le personnage principal, tout l'univers autour de lui est aussi en mouvement, et cette narration soignée permet de bien le faire ressentir. Pas vraiment descriptif, le style d'Omori sait pourtant très bien glisser peu à peu des informations visuelles sur les lieux et, surtout, sur les personnages, avec ici en tête une Lili dont on découvre avec intérêt les spécificités de Prum. A cette narration dynamique, on n'a pourtant droit qu'à des illustrations de Suzuhito Yasuda assez maigres, collant rarement à des scènes-clés et n'étant pas aussi nombreuses qu'on pourrait l'espérer, exactement comme dans le tome 1. Il y a néanmoins toujours, en début de tome, son joli dépliant couleur recto verso, mettant à nouveau en valeur les charmantes héroïnes de la série.

Avec ce deuxième volume, le light novel DanMachi confirme qu'il est un très bon divertissement, tant Omori, sur une intrigue classique et prévisible dans ce tome, continue de développer efficacement un univers immersif et assez riche, et parvient à rendre attachants des personnages jouant pourtant sur pas mal de clichés.


Critique 1


Bell progresse à une vitesse fulgurante si bien que ses statistiques font un bon en avant qui ne laisse pas indifférente Hestia. L’épopée du héros dans le Labyrinthe prend une tournure nouvelle quand Bell rencontre Lili, une porteuse appartenant à la familia de Soma, cherchant à se faire engager par un aventurier. En acceptant cette collaboration, Belle ne s’attendait pas à progresser si rapidement dans le donjon. Mais quels mystères cachent Lili ? Aurait-ce un lien avec la si particulière familia de Soma dont les membres se montrent avides et agressifs ?

Avec ce second tome de la saga light novel, c’est un nouvel arc narratif qui se forme autour de Lili, nouveau personnage et « porteuse » proposant de louer ses services à Bell. Ainsi, l’aventure prend un souffle nouveau puisque Bell n’est plus seul dans l’ascension du donjon, Lili faisant office d’alliée, mais aussi de conseillère pour permettre au héros de rapidement progresser. Ici, Fujino Omori nous plus un tome plus dense dans le sens où l’intrigue et ses grands concepts sont désormais solidement plantés, reste alors à dépeindre l’aventure de la meilleure manière qui soit tout en maintenant le lecteur en haleine. C’est chose faite puisque par sa progression, ce tome deux livre une seule intrigue plus complexe, gardant certains mystères sous le coude, regroupant pas à pas les pièces du puzzle pour donner une véritable finalité au terme de la lecture. Si le scénario se révèle quelques fois prévisible, le développement de l’univers reste particulièrement intéressant tant les concepts et les explications s’accumulent sans jamais se contredire, l’écrivain décortiquant le monde de DanMachi pour donner un tout cohérent.

Ce tome deux est aussi l’occasion de jouer habilement avec les personnages de la série puisque les figures les plus importantes jouent chacune un rôle dans l’intrigue liée à Lili et la familia de Soma. Etonnamment, c’est Hestia qui se trouve mise sur la touche pour laisser le beau rôle à des personnages comme Eina et Aiz. Tout en restant ancrés dans l’intrigue principale, les protagonistes évoluent aussi de leur côté et vivent l’histoire à leur façon, histoire qui n’est donc pas portée uniquement par Bell, même si c’est l’évolution du jeune homme au sein du donjon que nous suivons.
Pour cela, le roman continue de jongler entre les points de fût, marquant la première personne pour le héros tandis que les séquences autour d’Eina et Aiz sont contées du point de vue d’un narrateur extérieur. Ainsi, la construction du roman ne paraît jamais décousue et l’écriture se veut fluide en continu, ne perdant jamais le lecteur. De plus, le procédé apporte une grande dynamique au récit qui, allant toujours à l’essentiel, reste rythmé en permanence et pousse ainsi le lecteur à enchaîner les pages et les chapitres, si bien que ce deuxième volet se dévore rapidement.

Encore une fois, on regrette que les illustrations de Suzuhito Yasuda se montrent peu nombreuses et n’illustrent pas forcément les passages clefs de l’histoire. Cela laisse la belle part à l’imagination du lecteur, certes, mais trahit un peu le concept même du light novel.

En définitive, si DanMachi présente une intrigue assez classique dans la forme, l’univers se révèle captivant, s’enrichissant sans cesse de manière cohérente, et l’écriture vive et rythmée pour permettre une lecture divertissante à souhait. On pourrait aussi penser des personnages qu’ils sont très clichés, mais l’importance qu’ils jouent dans l’histoire les rend particulièrement vifs, ces figures n’ayant pas pour simple rôle d’être les faire-valoir du héros. La recette est extrêmement efficace et à peine le pavé refermé, on attend déjà avec impatience la suite.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction