Dämons Vol.13 - Actualité manga

Dämons Vol.13 : Critiques

Damons

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Avril 2011

L'heure de l'ultime vengeance est arrivée. Après des adieux avec quelques-uns de ceux qui l'avaient aidé autrefois à conserver une part d'humanité, Heito retrouve la trace de Progress dans une forêt bien étrange. Une fois sur place, c'est un ennemi surpuissant qui l'attend, puisque Progress a littéralement fusionné avec la forêt ! Face à un ennemi à présent quasiment divin, le Dämon Hate va devoir tout donner... Zethmos contre Elethros: qui l'emportera ?

On l'avait déjà remarqué depuis longtemps: dans Dämons, Hideyuki Yonehara ne lésine jamais sur une surenchère totale dans la violence et la surpuissance de ses personnages. C'est évidemment plus que jamais le cas dans cet ultime volume entièrement consacré au dernier combat entre deux hommes totalement rongés par la haine. Grâce à la science de Yoshiko, Heito possède des bras plus puissants que jamais, capables de matérialiser sa haine. Quant à Progress, sa fusion totale avec la nature lui permet de tout utiliser comme arme et de se régénérer à l'infini. S'en suit alors, pendant près de 200 pages, un affrontement riche en rebondissements intenses et en violence complètement exacerbée, le tout étant toujours parfaitement servi par le coup de crayon et le découpage nerveux du mangaka.
Action, violence, haine... occupent ici la plus grande place, mais l'auteur ne s'arrête pas à cela, car c'est également le plus profond ressentiment de Progress envers Heito qu'il nous fait découvrir, en se servant de ce que Heito avait de plus cher, de ce pour quoi il a engagé ce long chemin de vengeance. Un ultime coup de théâtre très classique, mais diablement efficace, Yonehara l'exploitant parfaitement pour d'abord semer le trouble chez Heito, avant que ce dernier n'y trouve le salut dans une fin de combat très réussie.

Jusqu'au bout, Dämons tient donc ses promesses. Violent à souhait et bourré de surenchère, le manga de Yonehara accomplit son objectif sans hypocrisie, se contentant de n'être qu'un divertissement d'action intense sacrément efficace. Ainsi s'achève la vengeance dans la haine et les larmes du Dämon Hate, après des dernières pages malheureusement un peu expéditives, mais pas trop frustrantes.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs