Damned Master Vol.5 : Critiques

Shishô Series

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Janvier 2018

Au programme de ce cinquième volume de Damned Master, 5 nouvelles anecdotes contées par Uni sur l'époque où il était à l'université avec son maître et d'autres personnes, côtoyant de près nombre de situations étranges et paranormales.

En faisant chacune deux chapitres, les deux premiers histoires sont les deux plus longue du volume, et ont pour point commun de fortement mettre en avant la belle et taciturne Ariku, dite "Koko", la petite amie du maître.
La première de ces deux histoires voit Uni et d'autres membres du cercle paranormal conviés à une fête clairement pas comme les autres puisqu'il s'agit d'une "Death day party", une célébration où la jeune femme fête ses 15 ans... avant la date de sa mort ?! Concrètement, le récit s'embourbe ensuite un peu dans un jeu arithmétique un peu poussif, mais on y distingue bien le caractère assez savoureux de "Koko", et la manière décalée dont son don de prémonition est ici utilisé est sympathique.
Dans la deuxième histoire, l'affaire est plus grave : le maître d'Uni est porté disparu, et pour retrouver sa trace, notre narrateur/héros et Ariku vont devoir s'appuyer sur les indication d'un livre que la jeune femme, grâce à son don de prémonition, a elle-même écrit des années auparavant ! La situation a le mérite d'être très originale, d'autant que certaines indications du livre sont inquiétantes quant à la tournure que risquent de prendre les choses, et que l'ensemble conserve une certaine ambiguïté autour d'Ariku.

Les trois récits suivants, eux, reviennent à une formule plus classique d'un chapitre. La première histoire, où il est question de choses étranges autour d'un arbre puis d'un pigeon, voit la mangaka mêler deux histoires de l'oeuvre d'origine, pour un résultat assez bien conçu mais trop plan-plan. La deuxième, elle, exploite l'idée d'une boîte qui provoquerait la mort de celui qui l'ouvre... Alors, comment découvrir ce qu'il y a à l'intérieur ? Ce récit vaut surtout le coup pour sa conclusion, qui offre une réponse un peu vague plutôt réussie. Mais c'est surtout la troisième qui attire l'attention, en proposant une affaire de "saut dans le vide à l'aveugle" très intéressante dans sa conception, avec notamment une ambiance nocturne assez réussie sur le toit. Tout comme ce fut le cas pour "Koko" dans les deux premiers récits, ces histoires en un chapitre exploite plutôt bien la figure du maître, qui reste un plaisir à suivre dans ses petites expérimentations et ses élans de curiosité, le tout sous l'oeil du narrateur Uni.

Le volume est donc, dans l'ensemble, plutôt bon, en offrant des récits parfois un peu poussifs sur certains points, mais dans l'ensemble très intéressants pour leurs idées parfois bien trouvées et pour leur bonne exploitation d'Ariku et du maître.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction