Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 20 Septembre 2016
Une marque apparaissant tous les jours mystérieusement dans un bac à sable. Un homme non identifié et inquiétant figurant sur un dessin d'enfant. Une étrange main noire dans un coffret qui serait liée à une malédiction... ainsi qu'autres petits mystères plus ou moins angoissants. Cinq nouveaux brefs récits (dont un en deux parties) sont au programme de ce deuxième tome, au fil duquel Uni retrouve son maître, la copine de ce dernier, ou encore la charismatique Kyôsuke, tout en faisant également quelques nouvelles rencontres.
Avec ce deuxième volume de Damned Master, on prend les mêmes et on recommence : il s'agit simplement d'une succession de ce genre de petites histoires inquiétantes que l'on se raconterait bien entre amis dans une soirée pour se faire doucement frissonner. De ce fait, il faut accepter de se laisser porter par ces courts instants de légère angoisse, de laisser vagabonder son imagination et son envie d'y croire face à des rumeurs, des malédictions, des petits faits plus ou moins inexplicables. Et pour cela, la narration assez simple de Shu Katayama sert les récits efficacement et sans détour, et son trait s'assombrissant quand il le faut parvient à retranscrire assez bien une ambiance à mi-chemin entre le réel et le surnaturel/l'angoisse.
A part ça, pas grand-chose à dire de plus par rapport au premier tome, tant la recette reste la même. Si vous avez apprécié parcourir les saynètes du premier volume, il n'y a pas vraiment de raisons pour que vous boudiez ce second opus. Toutefois, sur la longueur l'oeuvre pourrait peut-être lasser un peu si le schéma ne s'emballe un peu plus et, surtout, si les personnages restent aussi creux. Car pour l'instant, on ne peut pas dire que ces derniers soient très intéressants, y compris la figure du maître Shishô qui reste somme toute un peu trop transparente.