Cri du Kujima (Le) Vol.2 : Critiques

Kujima Utaeba Ie Hororo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 25 Novembre 2024

Kujima, le drôle d'oiseau humanoïde venu de Russie, a bien commencé à trouver sa place chez les Kôda, est s'est ainsi donné jusqu'au printemps avant de rentrer dans son pays d'origine. Et à l'heure où l'hiver approche puis s'installe, il n'a pas fini d'apporter de l'animation dans sa famille d'adoption,au fil de ce deuxième volume très axé sur certains événements typiques de la saison hivernale.


Ainsi, après avoir observer Arata dans sa tentative de cuisiner un plat russe pour lui faire plaisir, Kujima découvre les plaisirs traîtres du confortable kotatsu, puis parasite un peu sans le faire exprès les séquences de révisions d'Arata avec Makoto. Et quand l'hiver est bel et bien installé, c'est l'occasion pour lui de découvrir la fête de Noël et surtout le Père-Noël, puis d'aller pendant quelques jours à la rencontres des grands-parents paternels d'Arata lors du Nouvel An.


Les situations ont beau être très classiques sur le papier et être plutôt indépendantes, Akira Konno démontre décidément encore un réel talent narratif et visuel, ne serait-ce que pour nous faire ressentir, à travers pas mal de petites choses, la façon dont l'hiver s'installe petit à petit (ressortir le kotatsu est un signe ! ) jusqu'à être pleinement là. C'est alors dans une ambiance toujours aussi posée que la mangaka déballe ses différents gimmicks humoristique, qui jouent tour à tour très bien sur différentes facettes de Kujima: ses découvertes (le kotatsu en tête), ses maladresses, sa part de naïveté presque enfantine et attendrissante (comme quand il se prend de passion pour le Père-Noël), les réactions un peu circonspectes et décalées quand certains personnages le découvrent... Tout ceci contribue aussi à servir l'humour léger et absurde de l'autrice, tout en soulignant à plusieurs reprises la manière dont la présence de l'étonnant volatile donne un nouveau souffle au quotidien de Kôda: il s'est bien intégré, il est devenu un vrai ami pour Arata, a sympathisé aussi avec Makoto, et même Suguru s'adoucit petit à petit à son contact.


Sous un travail graphique toujours précis dans son genre et très frais, cette lecture reste un vrai petit plaisir. Sans avoir forcément de grosse prétention pour l'instant au vu des moments classiques partagés par les personnages, Le cri du Kujima fonctionne fort bien avec son ambiance agréable et sa part d'humour décalé.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs