Cosplay Animal Vol.4 - Actualité manga

Cosplay Animal Vol.4 : Critiques

Cosplay Animal

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 23 Décembre 2013

En se rendant à l'improviste chez Hajime pour lui faire une surprise, Rika le voit s'écrouler contre elle, à cause d'une forte fièvre. Malade, le blondinet veut pourtant aller à son travail, mais c'est sans compter sur sa copine, qui décide d'aller le remplacer le temps d'une journée. La voici donc en train de travailler en compagnie de ceux qui en ont fait sa proie... Bah oui, notre héroïne étant rudement coconne, elle n'a toujours pas totalement capté qu'elle intéresse le patron et Arata. Le premier reste en retrait en se contentant de véhiculer toujours les même clichés horripilants sur les homos (messieurs les gays, réjouissez-vous : si vous vous fiez à l'image que véhicule le patron dans la série, vous être adepte de travestissements à deux balles et faites souvent des poses et sous-entendus graveleux). Mais Arata, lui, semble vouloir passer la vitesse supérieure, dès lors qu'il surprend Rika en l'embrassant sans lui laisser le choix !

Troublée, notre héroïne se pose des questions... Mais ne vous en faites pas, elle est toujours aussi idiote et ne comprend pas les sentiments qui pourraient se cacher derrière ce baiser volé. En fait, passées quelques pages, elle cherche à peine à comprendre (pour ça, il lui faudrait un cerveau, ce qui n'est pas donné à tout le monde, encore moins ici), et préfère cacher la vérité à Hajime et faire de ce baiser contre son gré un secret. Pauvre gourde.
Quoi qu'il en soit, c'est mal connaître Arata, qui va lui-même dévoiler la vérité à Hajime... La situation risque fort de s'envenimer entre les deux amis, une rivalité amoureuse risque de naître, c'est du moins ce qu'on se dit avant que Hajime ne... roule une pelle à Arata... Que... euh... Bon, Il y a une explication derrière ce geste, mais quand même, quelle réaction débile. Mais bon, on est désormais habitué à tout avec cette série.
Par la suite, la question de la rivalité peine cruellement à décoller, et il faudra attendre les toutes dernières pages du tome pour avoir droit à un rebondissement là-dessus.
Entre temps, Watari Sako s'applique plutôt à faire entrer en scène un nouveau personnage : Senri, grand frère d'Arata, qui fait une arrivée sans queue ni tête, comme beaucoup d'événements dans cette série. Ce nouveau venu, horripilant dans son côté dragueur à deux balles, a néanmoins le mérite d'apporter un peu plus de consistance autour d'Arata, décidément le personnage le plus intéressant de la série (le seul personnage intéressant ?). Cela dit, il est franchement dommage que les informations autour de sa famille et du retour de Senri soient si bancales, abordées par bribes par-ci par-là sans vraie contextualisation. C'est très superficiel...
Egalement, la mangaka se fait un plaisir de remettre sur le devant de la scène le sujet du cosplay (oui, au cas où vous l'auriez oublié, c'est censé être au coeur de la série), via un concours de déguisements pendant la fête du lycée. Le passage flirte entre le n'importe quoi et l'humour (la proviseure, un peu fétichiste sur les bords, est vaguement fun), a en tout cas le mérite d'aboutir sur ces toutes dernières pages qui enclenchent enfin un rebondissement à peu près potable, même si avant d'en arriver là on se pose des questions sur le côté long à la détente de tous les personnages.

Ce qui fait aussi un peu plaisir, c'est l'aspect un peu (un tout petit peu) moins putassier de l'ensemble. Oh, bien sûr, il y a toujours des éléments horripilants : l'énorme pouffitude de Hiro dans les rares moments où elle apparaît (retourne te taper ton surfeur et ne nous embête pas avec ça), les lycéennes tout aussi pouffiasses qui tentent de mettre Rika dans les bras d'Arata, le coup des suçons qui ne sert strictement à rien (notre héroïne est censée avoir des suçons partout, mais pendant ses défilés en costumes ça ne se voit pas, ok)... mais globalement, tout ça reste en second plan.

Quant à Rika, chose incroyable, elle montre un peu de caractère à un moment, en milieu de volume, le temps de deux pages... Sinon, le reste du temps, elle reste la cruche qu'elle a toujours été, et de nouveaux exemples sont là pour nous faire prendre la tête dans nos mains... Par exemple, le fait que, quand elle est stalkée, elle ne trouve rien de mieux que de s'enfuir seule alors que Hiro était avec elle... Sans oublier, bien sûr, son côté désespérément long à la détente vis-à-vis des sentiments d'Arata.

Si le volume est moins putassier et tente de développer le personnage d'Arata, il est dommage que ce fameux focus sur le brun soit si bancal, que certaines réactions soient toujours aussi insupportables, et que tout peine autant à décoller avant les dernières pages du tome. Il y a du mieux, mais on est encore loin de tenir une lecture vraiment digne d'intérêt.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs