Cosplay Animal Vol.12 - Actualité manga

Cosplay Animal Vol.12 : Critiques

Cosplay Animal

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 15 Mai 2014

Les soucis avec Arata terminés, Rika et Hajime s'apprêtent à bientôt accueillir au Japon le père de ce dernier, dont l'hospitalisation se poursuivra à la clinique Itô. Pendant une fête célébrant l'inauguration du nouveau Felice qui est l'occasion de voir les personnages dans divers costumes, Rika a la surprise de voir son père et sa nouvelle compagne dans une cérémonie de mariage. La robe de mariée la titille forcément, d'autant que Hajime lui glisse quelques mots qui la rendent encore plus folle. Aussi, quand elle tombe ensuite sur une robe de mariée dans les vestiaires du Felice, elle ne se pose pas de question (elle ne l'a jamais fait, elle ne va pas commencer maintenant) et ne peut se retenir de l'essayer. Mais quand elle pense voir arriver Hajime et le surprendre, elle a la surprise de voir débarquer un autre homme... Elle apprend très vite qu'il s'agit du père de Hajime, et quand celui-ci voit Rika dans la robe, il a une réaction étonnante, dont l'issue pourrait bien chambouler le destin de notre couple vedette...

Ce douzième tome voit donc entrée en scène le père de Hajime, et celui-ci débarque de façon assez particulière, puisque son comportement inquiète autant qu'il interroge... Que représente pour lui la robe que Rika porte ? Qui est la dénommée Meguru qu'il n'arrête pas d'appeler ? Pour Rika le surprend-il en train de faire pleurer Misaki puis de se disputer avec Hajime ? Sincèrement, toute ces questions sont cousues de fil blanc, la réponse se devine d'emblée et l'ensemble n'amène que des rebondissements gros et faciles (surtout à la toute fin du tome), mais ce tome a néanmoins le mérite de lever le voile sur toute une facette du passé familial de la famille Yuô, au sein de laquelle Yuô père n'a jamais été un bon père de famille, et ne s'en rend compte que maintenant, à cause de son hospitalisation. Ce contexte familial est classique mais il était nécessaire de l'aborder, toutefois il y a de quoi regretter l'extrême rapidité de tout ce qu'il implique. De la relation houleuse entre Hajime et son père à cause du passé, aux regrets du paternel vis à vis de Meguru, en passant par l'amour transi de Misaki, Watari Sako survole beaucoup trop les choses et n'amène alors aucune émotion intense.

Bref, ce tome n'est pas inintéressant, mais témoigne à nouveau d'une certaine maladresse chez la mangaka pour raconter comme il se doit des choses pourtant importantes.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs