Cosplay Animal Vol.11 - Actualité manga

Cosplay Animal Vol.11 : Critiques

Cosplay Animal

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Mai 2014

Rika a enfin retrouvé son Hajime, mais elle reste frustrée : celui-ci a beau ne pas avoir pu la toucher pendant très longtemps, il ne le fait toujours pas une fois revenu, par manque de temps... mais est-ce la seule raison ? En tout cas, notre héroïne est bien décidée à passer à l'action, et s'arme de ses plus beaux sous-vêtements pour faire craquer son petit ami.
Dans le début du volume, c'est donc une "terrible" épreuve qui attend Rika : le manque de sexe et l'envie de retrouver les plaisirs du corps avec un Hajime un peu distant. Si Watari Sakô avait abordé le sujet à la manière d'une auteure comme Yuki Yoshihara, c'est à dire avec malice et humour, ça aurait pu être sympa, mais ce n'est malheureusement pas vraiment le cas, la mangaka s'enfonçant dans des petits gags répétitifs faisant surtout ressortir l'habituelle idiotie de Rika, et prenant trop au sérieux ce faux problème avec une héroïne qui se pose vraiment des questions pour des choses assez futiles... comme toujours. Les retrouvailles charnelles entre les deux amoureux pourront néanmoins toucher un peu certains lectrices, de part les petites maladresses de Hajime et l'amour exclusif que se portent ces deux-là.

Arata sera celui qui animera la suite du tome. Alors que Rika devient la prof particulière de Hajime en vue des prochains examens (une occasion de faire un peu d'humour sur le thème du cosplay avec Hajime qui bave sur Rika dans son costume de prof, ça faisait longtemps), nos deux amoureux apprennent avec stupeur que le brun a rendu copie blanche aux examens ! Pire, il semble de plus en plus distant, semble vouloir fuir la réalité, et se montre même un peu odieux envers Hajime et Rika... Qu'est-ce que cela cache ?
Watari Sakô revient enfin sur Arata en le montrant en plein doute. L'auteure ouvre les portes vers des choses intéressantes, en revenant un peu plus sur les origines de l'amitié entre Hajime et Arata, puis en amorçant un focus intérieur sur ce dernier, dont l'avenir est déjà tout tracé depuis longtemps. Son grand-père a fondé la clinique Itô, son père l'a reprise, son grand frère est lui aussi médecin, et lui aussi a toujours été destiné à ça et s'est toujours appliqué dans ses études dans ce but... mais aujourd'hui, est-ce réellement ce qu'il veut ? Il y avait ici un matériel très intéressant, mais au lieu d'une petite réflexion sur cet avenir tout tracé, la mangaka préfère finalement nous emmener dans un succession de rebondissements aussi insipides (le love hotel) que too much (le final à la plage), pour un résultat qui ne développe rien... une fois de plus.

Bref, ce tome est un énième exemple de vide. Ici, il y a pourtant quelques bonnes idées, mais Watari Sakô n'en fait pas grand chose. Néanmoins,la mangaka en profite aussi pour recadrer doucement certains éléments : Misaki est revenue au Japon, et le père de Hajime ne tardera pas à en faire de même pour se faire soigner dans la clinique du père d'Arata. Avant ce retour, quelques éléments sont là pour intriguer, comme la mystérieuse boîte en fin de tome. Attendons de voir ce que ça donnera.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs