Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 25 Mars 2019
Justy poursuit ses missions toutes plus périlleuses les unes que les autres. Au cours de ses nouveaux périples, le voilà amené à être projeté dans un passé de 20 000 ans, à une période de guerre de pouvoir entre Ester, puis à faire une rencontre qui le questionnera sur le bienfondé de ses actions... Prendre la vie à d'autres Esters pour protéger le monde est-il légitime ?
Comme pour le tome précédent, ce second volet se compose de différents récits indépendants, tant de missions pour Justy qui permettent à Tsuguo Okazaki d'explorer son univers et ses personnages.
La formule préserve le rythme du récit, et garantit toujours le renouveau entre les histoires. Bien que la recette soit assez linéaire, le mangaka fourmille d'idées, comme le voyage vers le passé ou un flashback autour du protagoniste, des intrigues toujours légitimées par l'univers de l’œuvre qui paraît sans limite. Certes, le concept des Esters, c'est un peu la solution de facilité pour développer tous types d'intrigues. Mais force est de constater que ça fonctionne, et qu'on ne remet jamais vraiment en question la cohérence du monde de Cosmo Police Justy. Le divertissement agit donc efficacement, et sans réel déplaisir.
Au-delà de la formule répétitive, mais assumée et prenante, Tsuguo Ozaki commence à faire preuve de quelques idées pour étoffer son récit, de manière à ce que la lecture ne soit pas juste divertissante mais gagne aussi en consistance. On notera alors le développement de trois épisodes sur deux parties chacun, une longueur qui permet de créer des intrigues plus soutenues et plus riches dans leurs idées narratives. La remise en question de Justy est une excellente trouvaille, quand le récit de sa rencontre avec Jelna apporte un plus indéniable du côté des relations entre personnages. Un flashback amusant dans ce qu'il entreprend, d'ailleurs, et ce malgré sa belle portée dramatique : On sent que l'auteur n'a pas totalement assumé la relation incestueuse entre les deux personnages, et cherche ainsi à la désamorcer de manière à poursuivre sur une romance plus légitime. Une initiative qui prête à sourire mais qui ôte au récit son côté douteux.
Le contenu de ce second tome peut ainsi paraître assez simple en apparence : des histoires sans liens les unes entre les autres qui se succèdent, des aventures rythmées, de l'action mélangé à une bonne dose d'humour et à des séquences romantico-sensuelles qui ne virent jamais dans le vulgaire... Mais le tout fonctionne toujours aussi efficacement. On notera aussi que la narration de Tsuguo Okazaki gagne en fluidité et en lisibilité, les progrès visuels du mangaka étant assez flagrants, chapitre après chapitre.
Comme pour le tome précédent, ce second volet se compose de différents récits indépendants, tant de missions pour Justy qui permettent à Tsuguo Okazaki d'explorer son univers et ses personnages.
La formule préserve le rythme du récit, et garantit toujours le renouveau entre les histoires. Bien que la recette soit assez linéaire, le mangaka fourmille d'idées, comme le voyage vers le passé ou un flashback autour du protagoniste, des intrigues toujours légitimées par l'univers de l’œuvre qui paraît sans limite. Certes, le concept des Esters, c'est un peu la solution de facilité pour développer tous types d'intrigues. Mais force est de constater que ça fonctionne, et qu'on ne remet jamais vraiment en question la cohérence du monde de Cosmo Police Justy. Le divertissement agit donc efficacement, et sans réel déplaisir.
Au-delà de la formule répétitive, mais assumée et prenante, Tsuguo Ozaki commence à faire preuve de quelques idées pour étoffer son récit, de manière à ce que la lecture ne soit pas juste divertissante mais gagne aussi en consistance. On notera alors le développement de trois épisodes sur deux parties chacun, une longueur qui permet de créer des intrigues plus soutenues et plus riches dans leurs idées narratives. La remise en question de Justy est une excellente trouvaille, quand le récit de sa rencontre avec Jelna apporte un plus indéniable du côté des relations entre personnages. Un flashback amusant dans ce qu'il entreprend, d'ailleurs, et ce malgré sa belle portée dramatique : On sent que l'auteur n'a pas totalement assumé la relation incestueuse entre les deux personnages, et cherche ainsi à la désamorcer de manière à poursuivre sur une romance plus légitime. Une initiative qui prête à sourire mais qui ôte au récit son côté douteux.
Le contenu de ce second tome peut ainsi paraître assez simple en apparence : des histoires sans liens les unes entre les autres qui se succèdent, des aventures rythmées, de l'action mélangé à une bonne dose d'humour et à des séquences romantico-sensuelles qui ne virent jamais dans le vulgaire... Mais le tout fonctionne toujours aussi efficacement. On notera aussi que la narration de Tsuguo Okazaki gagne en fluidité et en lisibilité, les progrès visuels du mangaka étant assez flagrants, chapitre après chapitre.
En résulte alors un divertissement qui séduira toujours sans grand mal les amateurs de récits d'aventure teintés de cette esthétique particulière des années 80. Classique dans la forme et dans le fond, Cosmi Police Justy reste un récit honnête qui gagne en qualité et en ambition.
11/02/2019 