Rooster Fighter - Coq de Baston Vol.2 - Actualité manga
Rooster Fighter - Coq de Baston Vol.2 - Manga

Rooster Fighter - Coq de Baston Vol.2 : Critiques

Niwatori Fighter

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Août 2022

Des monstres géants, les kijû, ont commencé à apparaître un peu partout sans prévenir, en menaçant bien souvent la vie des humains et des autres êtres vivants de cette planète. Mais face à ces créatures titanesques à la puissance colossale, se dresse le plus badass des volatiles: Keiji le coq. Et même si ce dernier affirme toujours qu'il se contente de poursuivre sa quête de vengeance (retrouver le kijû qui a tué sa soeur Sara) en se fichant du reste, il arrive régulièrement qu'il se retrouve à protéger la veuve et l'orphelin face aux attaques monstrueuses. Seulement, en plus de ses affrontements contre les kijû, notre coq viril semble se retrouver avec toujours plus de problèmes sur le dos, entre la petite femelle poussin qu'il a sauvée et qui veut désormais l'épouser, l'arrivée d'une poule bien vénère qui semble lui en vouloir profondément en la personne d'Elizabeth, un chat-pardeur qui semble trouver le poussin appétissant, ou tout simplement le plus incontrôlable de dangers: ses propres périodes de rut.


Voilà qui constitue une bonne partie du programme de ce deuxième volume de Rooster Fighter, où différentes situations embêtantes se posent face à Keiji... la plupart du temps pour le plaisir des zygomatiques puisque la plupart de ces problèmes sont rarement très sérieux, voire tâchent d'être un brin touchants (à l'image du vrai fond du chat-pardeur). Ainsi, on s'amuse facilement du côté décalé propre au concept, mais aussi en voyant le poussin se donner à fond avec son code d'honneur malgré sa faiblesse et sa mignonnerie, en découvrant le vrai fond de la poule badass Elizabeth (qui n'a clairement pas grand chose à envie à Keiji), ou surtout en voyant les différents moments où la virilité très poussée de Keiji en prend un sérieux coup (son incapacité à nager, le façon dont "Sa majesté le Rut" est démolie par Elizabeth...).


Mais dans ce petit univers toujours aussi bien rendu visuellement par l'auteur (trait dense, design designs de kijû fouillés et souvent peu ragoutants, petits moments d'actions pêchus, décors urbains photoréalistes bien présents et d'autant efficaces quand ils sont vus à hauteur de volatile...), il va de soi que le plus gros problème vient toujours de monstres géants, et de ce côté-là les choses évoluent un petit peu avec la confirmation de ce que l'on devinait déjà: la plupart de ces créatures ne sont pas sans liens avec les humains, notamment en naissant de certaines dérives humaines. Mais plus intrigant encore: nos héros à plumes comprennent que ces kijû sont capables d'évoluer, certains "mutants" possédant une intelligence ainsi que des émotions proches de celles des humains, et ayant même leur propre caractère en étant tantôt agressifs tantôt inoffensifs, voire même parfois empathiques pour certains qui aident les humains. bref, voilà qui devrait avoir de quoi varier un peu plus les possibilités par la suite, même si dans l'immédiat la dernière partie du tome se contente d'une affaire somme toute classique mais rondement menée. Et dans tout ça, évidemment la quête vengeresse de Keiji n'est pas oubliée avec l'émergence d'une piste autour de l'imposant "kijû blanc".


L'oeuvre affirme un peu plus son charme avec ce deuxième tome qui trouve un assez bon équilibre entre les éléments humoristiques, les moments de lutte contre les kijû et contre d'autres problèmes, l'enrichissement d'une petite galerie de personnages, et la quête personnelle de Keiji. Qui plus est, la traduction d'Alexandre Fournier participe vraiment bien au plaisir de lecture en se montrant souvent au top, avec pas mal de bonnes petites inspirations.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs