Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 11 Mai 2021
Après les tristes péripéties concernant la jeune Harriet, Wisteria et Marbas ont quitté Warrington pour reprendre leur voyage, en direction du nord, vers la région des lacs. Mais bien vite, leurs pas les conduisent à proximité de la villa du clan Black Bell, la résidence de Diana ! Malgré les réticences de Marbas, Wisteria insiste alors pour faire un léger détour et aller retrouver la jeune fille... mais les surprises sur place risquent d'être nombreuses. Le manoir ne possède plus aucun domestique, et pour cause: Diana a pactisé, elle aussi, avec un diable, à savoir Naberius, un être avec qui Marbas ne s'est pas toujours très bien entendu. Mais pourquoi, au juste, cette alliance ? A l'heure où l'Ordre de l'épée se prépare à attaquer les lieux pour éliminer le diable voire Diana si besoin, le voile va devoir se lever sur les secrets du clan Black Bell. Ou, en tout cas, de ce qu'il en reste...
Makoto Hoshino a la bonne idée de démarrer le tome sur une double-page sanglante qui, d'emblée, installe une certaine inquiétude concernant le duo Diana/Naberius. Quels sont les desseins de la jeune femme exactement ? Cela, et non sans différents moments assez ambivalents fort bien menés, on sera évidemment amené à le découvrir au fil des pages, car la découverte du clan Black Bell, de son passé, de la mission qui fut la sienne pendant plusieurs siècles vis-à-vis du pouvoir royal, sont des éléments au coeur de cette nouvelle partie. On ressent alors assez bien, au bout du compte, le poids du rôle qui incombe à Diana en tant que dernière survivante du clan, d'héritière de celui-ci, un héritage d'autant plus difficile de par sa condition de femme, pas forcément idéale à l'époque. Et à ses côtés, Naberius se dévoile comme un allié assez intéressant.
Mais tandis que se dévoile ce focus autour de Diana et de son clan, une menace d'ampleur rôde donc en l'Ordre de l'épée, dont plusieurs membres sont envoyés à tour de rôle pour tenter d'éliminer leur ennemi. Et cela donne lieu à pas mal de choses assez prenantes: la découverte un peu plus prégnante de l'Ordre, de son QG et de certains de ses soldats (comme Stanley ou Shura, assez prometteurs), la place de Snow dans tout ça (bien que membre de l'Ordre, peut-il vraiment se résoudre à accomplir une mission qui ferait du mal à sa soeur ?)... et, surtout, la mise en avant du mystérieux chef de l'Ordre. La situation est critique depuis l'apparition de ce nouveau grand maître... Qui est-il donc, lui qui est si redoutable sur tous les plans (puissance réflexes, endurance...) ? Est-il seulement humain ? Là aussi, des éléments de réponse arrivent déjà.
A part ça, la lecture est également rendue prenante par pas mal d'autres petites choses. Les petites mises en avant de l'attachement de nos deux héros, quelques petites notes d'humour (notamment les petites piques énervées entre Marbas et Naberius), le parallèle que l'on peut voir entre les deux duos humaine/diable... sans oublier le fait que Marbas, lui, continue aussi d'apprendre des choses sur les humains, comme la notion de douleur qu'il ignorait jusque-là.
Ajoutons à ça les qualités visuelles toujours au rendez-vous, et on obtient une lecture toujours aussi appréciable. Voué à durer deux tomes au vu de la préface de l'auteur (qui avoue qu'il voulait à tout prix étirer cette partie sur les tomes 3 et 4, en semblant donc avoir bien pensé les choses), l'arc autour du clan Black Bell s'achèvera donc dans le prochain volume, et c'est avec une certaine impatience qu'on l'attendra.
Makoto Hoshino a la bonne idée de démarrer le tome sur une double-page sanglante qui, d'emblée, installe une certaine inquiétude concernant le duo Diana/Naberius. Quels sont les desseins de la jeune femme exactement ? Cela, et non sans différents moments assez ambivalents fort bien menés, on sera évidemment amené à le découvrir au fil des pages, car la découverte du clan Black Bell, de son passé, de la mission qui fut la sienne pendant plusieurs siècles vis-à-vis du pouvoir royal, sont des éléments au coeur de cette nouvelle partie. On ressent alors assez bien, au bout du compte, le poids du rôle qui incombe à Diana en tant que dernière survivante du clan, d'héritière de celui-ci, un héritage d'autant plus difficile de par sa condition de femme, pas forcément idéale à l'époque. Et à ses côtés, Naberius se dévoile comme un allié assez intéressant.
Mais tandis que se dévoile ce focus autour de Diana et de son clan, une menace d'ampleur rôde donc en l'Ordre de l'épée, dont plusieurs membres sont envoyés à tour de rôle pour tenter d'éliminer leur ennemi. Et cela donne lieu à pas mal de choses assez prenantes: la découverte un peu plus prégnante de l'Ordre, de son QG et de certains de ses soldats (comme Stanley ou Shura, assez prometteurs), la place de Snow dans tout ça (bien que membre de l'Ordre, peut-il vraiment se résoudre à accomplir une mission qui ferait du mal à sa soeur ?)... et, surtout, la mise en avant du mystérieux chef de l'Ordre. La situation est critique depuis l'apparition de ce nouveau grand maître... Qui est-il donc, lui qui est si redoutable sur tous les plans (puissance réflexes, endurance...) ? Est-il seulement humain ? Là aussi, des éléments de réponse arrivent déjà.
A part ça, la lecture est également rendue prenante par pas mal d'autres petites choses. Les petites mises en avant de l'attachement de nos deux héros, quelques petites notes d'humour (notamment les petites piques énervées entre Marbas et Naberius), le parallèle que l'on peut voir entre les deux duos humaine/diable... sans oublier le fait que Marbas, lui, continue aussi d'apprendre des choses sur les humains, comme la notion de douleur qu'il ignorait jusque-là.
Ajoutons à ça les qualités visuelles toujours au rendez-vous, et on obtient une lecture toujours aussi appréciable. Voué à durer deux tomes au vu de la préface de l'auteur (qui avoue qu'il voulait à tout prix étirer cette partie sur les tomes 3 et 4, en semblant donc avoir bien pensé les choses), l'arc autour du clan Black Bell s'achèvera donc dans le prochain volume, et c'est avec une certaine impatience qu'on l'attendra.