Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 17 Mars 2010
« Ne croyez pas qu'en vieillissant, on devient moins sotte en amour... c'est même plutôt l'inverse. »
Ce huitième tome de Complément Affectif, tant attendu, est centré sur le travail, mais plus particulièrement sur le côté difficile de la vie professionnelle. En effet, plus que la vie amoureuse, le travail est un monde dans lequel on se doit de se surpasser, et de se donner à 100%. Melle Fujii a encore bien du courage à revendre, elle qui se plaît à commencer un projet, à s'y appliquer dans les moindres détails, pour le recommencer infiniment à chacune des demandes de son supérieur. Malheureusement, il faut garder la tête haute, sourire, et surtout, s'excuser. Les hommes, toujours aussi forts, toujours aussi puissants, ont un pouvoir bien plus important que ces femmes dévouées. Ils n'adhèreront pas si facilement aux propositions féminines, s'amusant alors à les faire travailler sans compter les heures, mais plus encore, à les exténuer. Melle Fujii, consciencieuse comme jamais, a du mal à avouer sa fatigue. Mais on s'en rend compte parfois trop tard, et c'est justement au moment où l'on a le plus besoin de repos qu'il nous est impossible d'en prendre. Les hommes... ce sont également les maîtres du courage et du moral de la femme. Alors que tout se passe très bien pour l'une, l'autre vacille et broie du noir à cause d'un copain bien trop peu sincère.
Mari Okazaki poursuit encore son récit sur le parcours professionnel de femmes, mais également, leurs sentiments, leurs amours les influencent au plus haut point. En effet, voilà des femmes fortes, combatives, mais aussi faibles car finalement dépendantes de leur amour sans limite.