Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Février 2009
« Il y a quelques années... je voyais le travail comme un moyen de s'élever et d'accomplir des choses positives. »
Ce tome est beaucoup tourné sur la nouvelle relation de Melle Fujii, avec Sahara. Celui-ci change parfois de visage. Très spontané tout d'abord, voilà qu'il cache beaucoup de choses. L'auteur nous relate ses souvenirs avec Kôda et sa femme d'une façon très poétique. L'art est ici omniprésent, et tout ce qui touche chaque personnage nous touche également. La photographie, filmer, la publicité... tout cet univers est décrit et nous donne le tournis. Tout comme tout ce monde qui s'affaire jour et nuit, afin de faire rêver les téléspectateurs, le lecteur ne lâche pas ce tome, envahi par tout ce mouvement. Voilà qu'on se plaît à lire d'un trait, à voyager avec chacun, se mettre dans la peau de Melle Fujii, se poser les mêmes questions, imaginer ses tracas quotidiens. Je pense que les lecteurs qui aiment s'investir à fond dans une tâche, aussi quelconque soit-elle, se sentiront totalement submerger par l'univers que Mari Okazaki nous propose ici. On trouve alors Melle Fujii de plus en plus belle, les femmes gagnent en beauté, classe et force.
L'arrivée des stagiaires, ces petits bouts de femme que les anciennes redoutent tant, car ce sont elles qui font tourner la tête de ces hommes si faciles à manier, perturbe chacune dans son propre monde. Certaines se rendent compte qu'elles leur ressemblaient il y a quelques années de ça, d'autres ne veulent pas qu'elles les critiquent comme elles-même se plaisaient à dénigrer la vie des plus vieilles, et enfin, pour une femme, se sentir en danger dans son territoire est une chose qui arrive très vite.