Collège Fou Fou Fou (le) - Kimengumi Vol.13 : Critiques

Après quelques mois d'absence, la série Kimengumi revient en ce mois de mai 2017 aux éditions Black Box, et pour l'occasion le travail éditorial a été un peu revu avec un changement de papier et une impression différents pour la couverture. Les tomes deviennent un peu plus fin en apparence, mais le papier est plus agréable au toucher, l'impression est meilleure, et la reliure gagne elle aussi en qualité. Au final, rien ne vient jurer avec les précédents volumes.

Par contre, à l'intérieur, rien ne change : les membres du Kimengumi font toujours des leurs en emmenant tout le monde dans leur sillage !

Ce treizième tome est, à plusieurs reprises, placé sous le signe du sport, entre une partie de ping pong, un concours au batting center, et une épreuve de natation au relais 4x100m. C'est à nouveau l'occasion pour Motoei Shinzawa de faire entrer en scène quelques nouveaux visages sportifs délirants, surtout pendant le relais 4x100m où les adversaires ont des techniques presque aussi farfelues que nos héros.

Mais il n'y a pas que dans les moments de sport chelou que de nouvelles têtes font leur apparition, et à vrai dire ce volume comporte pas mal de nouveaux visages. Il y a ceux qui (pour l'instant tout du moins) n'apparaissent que le temps d'un chapitre, à l'image du mangaka plagieur et se laissant physiquement influencer par ce qu'il lit, ou de la jeune fille hospitalisée pour une maladie... originale. Puis il y a ceux qui semblent voués à apparaître plus souvent : Andro Ïde, un robot aux émotions très humaines, et, surtout, les voisins de la famille de Rei. Ces derniers, nommés les Otonari, entretiennent une forte rivalité avec les Ichidô, au point de créer des problèmes à chaque fois que les deux familles se croisent ! En gros, c'est à celui qui aura le dernier mot, que ce soit pour prouver quel animal de compagnie est le plus malin, ou pour savoir qui va dans le restaurant le plus chic. Les Otonari n'étant pas forcément beaucoup plus sages que les Ichido (surtout la fille, Hisako/Chako, qui rivalise parfois de bêtise avec Rei), leurs quelques apparitions animent bien les pages et redonnent un réel coup de boost à la lecture.

A tout cela, ajoutons quelques autres chapitres exploitant des visages déjà connus comme Jidai, ainsi qu'un nouveau "chapitre ultra-marrant" où Shinzawa parodie un peu histoires souterraines et films de kaiju, et l'on obtient un tome plutôt varié, et franchement plaisant dans ce qu'il apporte de renouvellement.