Coelacanth Vol.2 - Actualité manga

Coelacanth Vol.2 : Critiques

Coelacanth

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Janvier 2013

Pas mal d’éléments se succédant accablent un peu plus la culpabilité de Yukinari, le mystérieux garçon qui n’est pas sans déplaire à Hisano. L’affaire continue à se compliquer à partir du moment où la police dirige son enquête dans les alentours de notre héroïne et de l’étrange Yukinari…

Après un premier tome digne des meilleurs thrillers aux ambiances des plus troublantes et malsaines, ce dernier opus ne déçoit globalement pas. Dès que l’on entamera la lecture, l’effet de surprise du début ne sera déjà plus de la partie, ce qui est en soit quelque peu logique. Le lecteur dès lors plus posé prendra plaisir à suivre les différentes révélations de l’enquête bien dispatchées et agencées tout au long du récit. Il s’amusera aussi de la bonne humeur et de l’optimisme contagieux dégagés par l’un des personnages, qui n’est autre que Kentaro, l’ami du lycée de notre protagoniste principal. Bien que moins présente, la pression et le doute seront toujours de mise dans l’atmosphère de l’histoire. Enfin, on félicitera l’auteure de la magnifique représentation des divers degrés d’humanité qui émane de la série toute entière.

De tous ses différents constats, on ne pourrait qu’en sortir ravi et satisfait de la lecture de cette courte œuvre. Toutefois, on ne pourra s’empêcher de ressentir une pointe d’insatisfaction à l’encontre de ce présent volume. Frustration qui peut s’expliquer par le manque d’audace de la part de Kayoko Shimotsuki quant à la résolution de l’enquête et au dénouement peut-être un peu trop optimiste du titre. On aurait aimé une suite et une fin tout autant dérangeante et terrible que dans le premier tome, ce qui aurait permis à la série de se projeter dans le panthéon des histoires qui ne s’oublient pas facilement. Ne boudons cependant pas notre plaisir, l’œuvre reste malgré tout un très bon divertissement avec de véritables atouts, que ce soit dans sa narration, ses révélations ou encore dans la psychologie de ses personnages.

En conclusion, aussi changeant que le temps, Coelacanth a voulu nous dévoiler une humanité aux multiples facettes, qui côtoie aussi bien le noir que le blanc ou qui est tout simplement maladroite et/ou compliquée. Mais on est au moins sûre d’une chose concernant cette impalpable humanité, il ne dépend que de nous de basculer dans l’abysse la plus profonde ou de tomber dans un faible rayon de lumière.


titali


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs