Code Geass - Suzaku of the counterattack Vol.1 : Critiques

Code Geass : Suzaku of the Counterattack, reprend la série initiale, apportant quelques modifications au scénario mais se concentrant surtout sur Suzaku. Alors que l'Ordre des Chevaliers Noirs apparaît pour libérer le Japon, Suzaku se voit remettre la combinaison "Lancelot", un uniforme de justicier qui lui permettra de faire régner la paix contre les terroristes...

Avant toute chose, il faut savoir qu'il est presque essentiel d'avoir vu la première saison animée, ou alors lu le manga avant de s'attaquer à ce titre. En effet, les évènements se déroulent à la vitesse éclaire, et ceux qui n'auraient jamais touché au titre seront complètement perdus dans la correspondance des évènements.
Pour en venir au manga en lui même, celui-ci n'apporte rien à la série originale. On se contente de suivre une histoire alternative en se centrant sur Suzaku, à ses tourments et à sa relation avec "Elle", la nouvelle assistante de Lloyd qui semble remplacer Euphemia. Si le concept est intéressant, il faut reconnaître que certains éléments rendent la lecture plutôt plate. Ici, on ne s'intéresse plus à Lelouch/Zero qui faisait le charme du titre original. A la place du leader masqué, nous avons droit à un Suzaku revêtant un uniforme digne des Power Rangers, si bien qu'on se questionne sur la tournure du manga. Les robots étant absents, il fallait bien mettre les personnages en avant, mais la manière utilisée n'aurait rien à envié aux séries Sentai.

Toutefois, la fin du volume permet d'entrevoir un second et dernier tome intéressant, avec les hostilités entre Lelouch et Suzaku lancées. Un tome qui, espérons le, haussera le niveau de ce spin-off pour le moment peu passionnant.

Pour le dessin, celui-ci est déjà beaucoup plus joli que celui de Lelouch of the Rebellion version manga. On retrouve un Lelouch charismatique, et un Suzaku aussi torturé que dans l'anime. L'édition de Tonkam est très bonne, et la couverture argentée permet au tome de s'associer avec ceux de Lelouch of the Rebellion ce qui ne fera pas tâche sur les étagères.
Toutefois, ces bons points laissent ce titre au rang de série médiocre, à réserver avant tout aux connaisseurs de la série et aux fans de Suzaku.

Takato