Code : Breaker Vol.4 : Critiques

Le premier ministre Fujiwara, et aussi père de Toki, est la cible de Hitomi, un ancien Code Breaker maniant l'électricité...

Vous avez aimez les premiers tomes de Code Breaker ? Il ne fait nul doute que vous aimerez celui-là. Vous avez détesté ? Alors passez votre chemin car ce quatrième tome reprend la même formule que les trois précédents. Une nouvelle menace surgit devant les Code Breaker en la personne de Hitomi, et le tome est consacré au combat contre ce dernier. Ainsi, la formule ne change pas et ça en vient limite lassant. L'auteur commence a avoir un bon nombre de personnages d'intégrés à son récit, il serait maintenant temps de mettre en scène un véritable arc scénaristique. Car pour le moment à part de nouveaux personnages, de nouveaux pouvoirs et des combats qui étoffent toujours plus le mystère de l'organisation des Code Breaker, la série ne nous propose pas grand chose.

Néanmoins, Hitomi se montre un poil plus travaillé que les ennemis croisés jusqu'à présent. Répondant toujours au critère du jeune beau-gosse, son background est toutefois attirant. Sa condition d'ancien Code Breaker suscite la curiosité, et ses véritables motivations, dévoilées en fin de volume, rendent le personnage plus humain que tous ceux croisés jusqu'à présent. On peut donc dire que Hitomi est la réelle nouveauté du volume qui permet d'apporter un peu d'originalité au récit.
A côté de ça, Sakura nous est encore une fois montré comme une jeune fille pleine de ressources. Et quelle surprise, celle-ci résiste aux pouvoirs de tous les Code Breaker ! C'est assez cliché et rend le personnage encore moins appréciable qu'elle ne l'est déjà, ce qui est dommage. La série aura grand besoin de faire évoluer la jeune fille pour la rendre plus attachante, et il y a du chemin à faire à ce niveau là.

Bref, la série est toujours très sympathique à lire et accompli son rôle de divertissement, mais il serait maintenant temps de développer un peu l'intrigue, car le format 1 tome = 1 ennemi devient redondant. Néanmoins, le personnage de Hitomi reste très appréciable, bien qu'assez cliché au début du volume dans le rôle du “bad-guy”. Gageons que le coup de crayon de l'auteur, très fin, précis et maitrisé, permet d'apprécier les séquences d'actions.

Takato