City Hunter Ultime Vol.18 : Critiques

Plus que jamais dans ce volume, les histoires se centrent sur les personnages féminins et leurs relations à Ryo, pas ou peu de menaces ici.
En premier lieu on conclut l’histoire entamé dans le tome précédent ou Ryo doit relever un défi face à un voleur…problème : à cause des talents d’hypnose de son rival, il a perdu son mokkori…Ryo sans mokkori, c’est comme un choux sans crème, quelque chose d’inconcevable ! On rit beaucoup, l’auteur use et abuse des situations, mais sans jamais tomber dans le vulgaire, on reste dans un comique de répétition mais cela reste très efficace.
L’histoire suivante, qui se termine dans ce tome, est plus sérieuse, plus touchante ; on y découvre une petite fille paralysée qui tue son ennui en observant les vies mouvementées de Ryo et Kaori. C’est frais et léger, Hojo évite le pathos et les grosses ficelles larmoyantes, il se contente de nous proposer une histoire simple sans trop en faire, on retrouve bien entendu les délires de Ryo, car bien entendu cette jeune fille a une grande sœur, mais cette fois l’humour se tourne plus vers Kaori qui pour l’occasion est devenu Kaoru, un hypothétique frère de Ryo…on devine tous les quiproquos que cela peut engendrer !
La conclusion du tome revient sur le passé de Kaori, l’auteur ayant visiblement décidé de creuser encore un peu plus ce personnage, et on devine déjà que cela sera l’occasion d’un rapprochement entre notre nettoyeur préféré et son assistante !
Un bon tome qui se lit avec un grand plaisir malgré son manque d’action et son coté un peu « plan-plan ».

erkael