City Hunter - Rebirth Vol.9 - Actualité manga
City Hunter - Rebirth Vol.9 - Manga

City Hunter - Rebirth Vol.9 : Critiques

Kyô Kara City Hunter

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Mars 2022

Chronique 2 :

Ryo et ses compagnons affrontent un puissant trafiquant de drogue, un ancien soldat dont la puissance militaire n'est pas à sous estimer! Ce dernier, décide de s'en prendre aux mercenaires qui pourraient lui entraver la route et envoi ses lieutenants les affronter après leur avoir tendu un piège...

Rarement une série aura été aussi inégale que celle ci, et cela fait d'autant plus mal au cœur, qu'il ne s'agit pas de n'importe quel titre, on parle ici de City Hunter, en tout cas d'un de ses dérivés!
Travailler sur un tel titre devrait obliger les auteurs à l'excellence, tant celui ci est culte et ternir son image est criminel!
Et si on sent bien une volonté de coller à l'esprit de l’œuvre originelle, le prétexte ayant servi pour donner vie à ce titre demeure toujours aussi ridicule et passe toujours aussi mal! Et là encore ce tome va démontrer que le titre est bien plus prenant quand on occulte ce même prétexte et qu'on laisse de coté le personnage ridicule qui en résulte!

Si l'humour fait partie de l'ADN même de City Hunter, les moments les plus marquants, les plus forts sont ceux qui voient Ryo s'opposer à des adversaires aussi dangereux que lui, Falcon en tête mais pas que! Intégrer des personnages possédant un passé militaire et une renommée mondiale dans le milieu ne peut être qu'une excellente chose, en intégrer plusieurs et les faire se confronter à Ryo, Falcon et JJ, ne peut là encore qu'être une idée encore meilleure!
Maintenant encore faut il le faire avec l'art et la manière!

Si le cliché des demoiselles en détresse apparaît suranné, il l'est d'autant plus à notre époque, et ce même si Tsukasa Hojo y a eu recours un grand nombre de fois. Mais ce n'est pas dramatique, cela ne nuit pas au plaisir de lecture et ne vient pas gâcher les efforts de l'auteur pour s’approcher un tant soit peu de la magie de l’œuvre originale!
De même proposer des adversaires manichéens et caricaturaux est certes dommage mais n'est pas non plus dramatique; à la limite ce qui est le plus dérangeant est le manque de réalisme des affrontements, en particulier celui mettant Falcon en scène: on a alors le sentiment que l'auteur de ce spin off nous propose une version idéalisée du personnage en tant que fan et non pas en tant qu'auteur...

Ceci étant dit, le volume est vraiment appréciable et nous replonge partiellement dans les grandes heures de la première série. Mais le principal problème perdure: Saori est toujours là!

Un bon tome, bien loin du précédent qui nous ferait presque croire que cette série pourrait se montrer excellente (mais pourquoi partir d'un postulat Isekai, la pire idée éditoriale de ces dernières années?!?!)


Chronique 1 :

Comme le soupçonnait Saeko Nogami, le groupe pharmaceutique Bibirwa est bel et bien au coeur d'un important trafic de drogue... et son directeur Robert Steiner, un ancien commandant de l'armée latuanienne où il était surnommé "Le bourreau" car ses alliés autant que ses ennemis pouvaient faire les frais de ses exactions, est loin, très loin d'être doux avec les personnes qui nuisent à ses petites affaires. "Le corbeau", l'informateur d'Umibozu, en a déjà fait les frais en ayant été envoyé à l'hôpital avec de multiples fractures. Et maintenant qu'il sait que ses opposants sont le redoutables City Hunter, Umibozu mais aussi J.J. qui les rejoint bien vite, "Le bourreau" n'hésitera pas à passer au plus vite à l'attaque pour "jouer" avec eux, mais ausis avec les précieuses jeunes femmes en qui ils tiennent tant...

Tout juste entamé à la toute fin du volume précédent, ce nouvel arc se veut totalement inédit par rapport au City Hunter d'origine, ce qui peut foncièrement faire du bien au récit de temps à autre, si tant est que Sokura Nishiki sache mener comme il se doit les choses. Est-ce le cas ? Eh bien, non et oui.

Non, parce que concrètement, l'affaire prend rapidement une tournure on ne peut plus banale dans son schéma, où Steiner et ses principaux sbires, un brin psychopathes, vont, plutôt que de tâcher d'éliminer vite fait bien fait nos héros, les convier à une "fête" où tous trois vont se rendre volontiers, en sachant pertinemment qu'il s'agit d'un piège... mais un piège qui se révèlera plus compliqué que prévu, puisque les adversaires ont pris soin de kidnapper Kaori, Miki et Saori. Sur cette base standard où les trois hommes devront chacun aller sauver au plus vite l'une des femmes en détresse avant qu'elle ne se noie, la mangaka part sur une formule déjà vue mille fois: chacun des trois gaillards devra aller sauver l'une des trois captives, mais sur place il y a évidemment chacun des trois redoutables lieutenants de Steiner qui les attend. Malheureusement, l'atmosphère de compte à rebours se ressent très peu, et le premier des trois duels (celui d'Umibozu pour sauver Miki) est très vite vu.

Et oui, parce que même si la formule est au raz des pâquerettes niveau originalité, il y a un certain plaisir à suivre cette petite affaire inédite. Toujours aussi fidèle au style visuel mais aussi à l'ambiance du City Hunter d'origine, Sokura Nishiki séduit toujours aussi facilement là-dessus. Quant aux trois duels, ils ont au moins le mérite d'être assez différents, en plaçant chacun de nos héros face à un lieutenant ayant ses propres spécificités. Umibozu devra ainsi faire face à un pro du corps-à-corps, ce qui n'est pas forcément le point fort du note colosse chauve adoré... mais il a précisément pour lui ce corps de titan à toute épreuve, ainsi que son amour pour Miki qui pourrait bien le transcender ! Quant à Ryô, peut-être le moins en vue des trois pour le moment, il se retrouve en pleine forêt face à un as de la discrétion qui risque bien de lui poser plus de problèmes que prévu, car détecter sa présence relève de l'exploit... Enfin, pour sauver Saori, J.J. se retrouve face à un pro de la défense... qui, surtout, réveille en lui quelques souvenirs du passé, lui qui a autrefois combattu à la frontière latuanienne. Et à vrai dire, le cas de J.J. est peut-être le plus intéressant, car son désir de sauver Saori lui rappelle son incapacité à sauver sa soeur autrefois... alors autant dire qu'il n'a pas envie de revivre deux fois le même drame.

Au bout du compte, malgré le classicisme absolu de cette affaire et de son déroulement (pour l'instant, en tout cas), on se prend facilement à ces nouveaux dangers qui sont dans la droite lignée du City Hunter d'origine, au point qu'ils auraient tout à fait pu en faire partie. Ne boudons donc pas trop notre simple plaisir de lecture, en attendant de voir comment se poursuivra cette partie, et en espérant que quelques surprises seront au rendez-vous.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs