City Hunter - Rebirth Vol.3 - Actualité manga
City Hunter - Rebirth Vol.3 - Manga

City Hunter - Rebirth Vol.3 : Critiques

Kyô Kara City Hunter

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 26 Août 2019

Chronique 2

Ryo doit protéger une jeune fille menacée par sa propre famille à cause d'un gros héritage. Sara, la jeune fille en question, possède un don étonnant lui permettant de lire les pensées des personnes avec qui elle entre en contact...autant dire que Saori doit à tout prix l'éviter sous peine que son improbable situation ne soit dévoilée!

Est ce que nous allons enfin avoir le tome qui va faire évoluer le titre et apporter un réel intérêt? Clairement pas! Pourtant, il faut tout de même admettre qu'il y a un léger mieux! Pas du coté du personnage de Saori, toujours aussi inutile et insupportable, mais l'auteur va ajouter un élément qui pourrait effectivement avoir des conséquences et enfin faire évoluer le titre vers autre chose qu'une relecture quasi à l'identique d'une série qu'on connaît déjà!

L'intrigue de la jeune Sara on la connaît et tout comme les deux premiers opus, ce "Rebirth" n'apporte rien de bien neuf. Un nouveau regard sur certains points, une présence plus importante de Umibozu, mais cela n'ira pas plus loin. Surtout que le pouvoir de Sara ne sera pas du tout exploité alors que justement il aurait pu amener une situation intéressante.
A ce stade l’agacement s'est déjà emparé de nous et on se demande une nouvelle fois l’intérêt d'un tel titre (mis à part surfer sur la nostalgie et l'amour des lecteurs pour leur extorquer quelques deniers).
Mais ensuite une véritable surprise nous attend qui pourrait être la plu-valu qu'on espère: une seconde femme du monde réel se retrouve elle aussi aspirée dans ce monde imaginaire! On découvre donc Yurika, qui malgré son apparence de jeune fille est elle aussi une quadragénaire fan de City Hunter et également amoureuse de Ryo (cela renforce le coté pathétique des personnages).
Pour l'heure mis à part quelques échanges avec Saori, elle n'influence pas les aventures de Ryo et n'apporte aucun réel changement, mais elle soulève bien des questions: sont elles les seules ou est ce que d'autres personnes ont été projeté dans ce monde? Est ce que cela ne concernera que des femmes? Est ce que toutes les célibataires Japonaises de 40 ans sont stupides et amoureuses de personnages de fiction? Est ce que l'auteur sait où il va?
Bon on s'égare un peu, mais avec l'ajout de ce personnage peut être que nous nous orientons vers autre chose que des redites (en moins bien) des histoires crées par Hojo.

C'est loin d’être un volume révolutionnaire, ni même prenant ou véritablement intéressant, mais au moins, il éveille quelque peu notre curiosité, et au vu de ce que la série nous a proposé jusqu'à maintenant c'est déjà beaucoup!
  
  
Chronique 1
  
Tandis que Saori devient apprentie serveuse au Cat's Eye auprès d'Umibozu et de Miki, une nouvelle affaire est tombée sur les bras de Ryo et de Kaori, qui doivent veiller sur Akiko, une belle nourrice, et Sara, une fillette héritière de la famille Nishikujo que l'on cherche à assassiner et qui possède un étonnant pouvoir lui permettant de lire les pensées des gens en les touchant. Cette affaire bien connue de la série City Hunter, Saori s'en rappelle, évidemment. Mais sa présence pourrait bien la pimenter un peu plus les choses... ou pas.

Issue du 1e volume du manga City Hunter originel, l'affaire autour de la petite Sara souffre du même syndrome que les précédentes dans ce spin-off: aucun réel changement l'horizon dans l'histoire, pour un résultat qui, quasiment toujours, donne l'impression d'être une simple redite, jusque dans les différents gags comme le coup final du Maillot de bain que Ryo offre à Sara. Sokura Nishiki s'applique pourtant à jouer un peu plus sur la présence de son héroïne Saori, notamment via quelques gags efficaces où Umibozu la fait passer pour ne redoutable tueuse. Mais c'est trop maigre, ça ne suffit clairement pas à renouveler réellement ce récit bien connu. L'autre bonne idée de départ était la crainte de Saori de toucher Sara, au risque de voir son secret être dévoilé, mais au bout du compte, même si Saori finit par faire un choix joli et intéressant sur ce plan-là vers la fin du récit, ça sonne un peu comme un pétard mouillé n'apportant rien. Et puis, même si ce n'est pas aussi flagrant que dans les deux premiers volumes, notre héroïne montre encore quelques fantasmes répétitifs et idiots, ainsi que des maladresses plutôt aberrantes pour une femme de 40 ans.

Reste que par rapport au précédent volume, ce deuxième tome est déjà plus intéressant, car il amène dès ses premières pages un nouveau personnage inédit, Yurika, une autre femme de 41 ans fan de City Hunter et s'étant retrouvée, depuis quelques mois, plongée dans l'univers du manga... sous les traits d'une fillette de primaire. Ne réapparaissant ensuite pas avant le dernier chapitre du volume, ce nouveau personnage pourrait néanmoins s'avérer vite assez intéressant, que ce soit via ses interactions avec Saori, le lien qu'elle pourrait bâtir avec elle, ou tout simplement le scénario inédit qui démarre autour d'elle !

Quant à l'aspect visuel, inutile de revenir en détails dessus: ça reste toujours aussi beau, précis, riche, très fidèle au style initial de Tsukasa Hôjô. Sokura Nishiki fait vraiment du très bon travail sur ce plan-là !

S'il souffre encore de pas mal de défauts déjà visibles dans les deux premiers volumes, ce troisième tome montre donc aussi certains éléments qui pourraient enfin faire décoller un peu plus ce spin-off qui, pour l'instant, donne encore trop des impressions de copier-coller sans réelle plus-value. On espère donc que les quelques promesses entrevues ici se confirmeront !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

11 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs