Cité des esclaves (la) Vol.8 - Actualité manga
Cité des esclaves (la) Vol.8 - Manga

Cité des esclaves (la) Vol.8 : Critiques

Dorei-ku - Boku to 23 Nin no Dorei

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Juillet 2016

Cela est désormais bien connu parmi les lecteurs de La Cité des Esclaves : un des grands pontes de la mafia des quartiers de Kabukicho – un des points chauds de Tokyo – n’est autre que l’esclave de… sa petite-fille… : Papy obéit au doigt et à l’œil de l’adolescente méchée. Néanmoins, cette situation atypique s’en vient être troublée par l’arrivée d’une demoiselle qui s’était relativement effacée jusqu’ici : Eïa Arakawa.

 
Eïa fait donc une sorte de retour, accompagnée qu’elle est de son fidèle compagnon : Zushiomaru, le chien errant, lequel est accessoirement et également un utilisateur originel de l’appareil « SCM » ou « Slave Control Method ».  Débutera donc un duel esclavagiste opposant celle-ci à Monsieur Nérima, le vieux mafieux : un affrontement qui semblera parfois manquer d’accroche sans pour autant faiblir de quelques petits retournements de situations : chacun appréciera la teneur du suspense ; en dépit d’une narration assez rythmée.
 

Ainsi, après un début qui aura pu paraître moins empli de peps qu’à l’habitude l’on retrouvera la femme-baleine en train de s’empiffrer le groin d’un plat de pâtes : elle sera au centre d’une intrigue assez plaisante nous contant l’histoire d’une famille disparue dans les flammes de leur appartement et dont le survivant ne semble pas vraiment être celui qu’il paraît, tout en faisant le lien avec l’identité d’un personnage apparut récemment. Pour l’occasion Maria endosse le costume de protagoniste clé, on la suit dans son passé, en prison… faisant la connaissance d’un compagnon de cellule : il sera compris alors comment celle-ci bâti la célébrité de son salon de coiffure, débuta ses errances sur la toile et pénétra le milieu de l’esclavagiste du SCM.

 
Si tout cela se li avec une certaine fluidité et sans mal, peut-être le lecteur n’aura pas été autant saisi que lors de certains précédents ouvrages de la série : un sentiment de creux dans le récit se dessine. Et après avoir fait revenir en début de tome un personnage qui avait été un peu perdu de vue, la fin de l’ouvrage en fait apparaître un autre que nous apercevons régulièrement par interstices.

 
Les contrastes de noir et de blanc sont toujours aussi appréciables, les liens entre les très nombreux protagonistes sont encore aussi biens articulés et le fil conducteur principal nous apparaît dans les ombres de quelques recoins : la fin de tout cela approche de manière adéquate : un tome un peu gentillet par rapport à ce à quoi  pu nous habituer la série dans son ensemble, mais toujours aussi agréable dans sa prestation.  


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs