Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 01 Novembre 2021
Le tournoi opposant les anciens membres du Rôshi Gumi au clan Aizu, affilié au shôgunat, bat son plein mais est interrompu par une tentative d'assassinat d'opposants du pouvoir en place. L'ennemi étant vite mis en déroute, la compétition reprend avec son ultime duel, celui opposant Toshizô Hijikata à Kanbee Sagawa, un guerrier empli de valeur. De l'affrontement découlera la naissance du Miburôshi Gumi, groupe qui deviendra le Shinsen Gumi.
Si on pouvait croire que l'interruption du tournoi opposant nos guerriers phares au clan Aizu s'étendrait à ce quatrième opus, il n'en n'est rien. La compétition reprend son cours et touche simplement à sa fin via un combat sobre mais marquant entre l'insouciant Hijikata et le charismatique Kanbee Sagawa. Les auteurs ferment ainsi un arc charnière du début de la série, de belle manière, avant de passer à une nouvelle étape de Chiruran.
Et une nouvelle fois, le contexte politique conserve une importance cruciale dans toute cette intrigue. Cet aspect, dans son traitement, demeure une faiblesse de la série : Le scénario écrit par Shinya Umemura va si vite en besogne qu'il ne prend jamais le temps de poser ses enjeux et expliquer les factions en place. C'est au lecteur de faire un peu de gymnastique mentale avec quelques éléments donnés pour comprendre la fragilité de l'équilibre du Japon d'époque. Pour certains, ça pourra être une force et une invitation à bien prendre en compte chaque élément de la série, mais d'autres pourront être un poil perdus par instants.
Malgré ça, la suite de Chiruran amène une progression saisissante. Le groups de protagonistes est plus étoffé que jamais, et la fondation du Shinsen Gumi n'est plus très loin. Les voilà ainsi confrontés à différents assassins aux convictions politiques fortes, ce qui mène Hijikata à rencontrer un nouveau personnage et pas des moindres. En jonglant toujours un peu entre les deux époques, le récit fait une promesse forte, celle de présenter la seule femme dont le héros s'est épris durant sa vie. Et effectivement, la rencontre entre le guerrier bourrin et l'agile Koto ne manque pas de panache. Les deux personnages sont de bords politiques différents mais se confrontent avant tout par la voix du samouraï, en dépit de leurs caractères opposés. Si l'idée est assez simple, les auteurs en font un moment appréciable de ce début de série, non dénué d'humour, et qui devient touchant à sa manière.
Cette rencontre entre Hijikata et Koto devient le leitmotiv du volume jusqu'à mener à l'inévitable confrontation entre le membre du Miburôshi Gumi et ses assassins qui s'imprègne rapidement d'une certaine tension. Et c'est la toute fin du volume qui, plus que résoudre la confrontation, va surtout planter ses pions pour le prochain volume. La surprise est là, même si elle peut sembler assez simple, mais suffit pour piquer notre intérêt quant à la suite du récit. Si Chiruran a encore une marge de progression assez forte, le titre demeure efficace dans sa formule et sait nous attraper quand il faut pour garder notre enthousiasme de lecteurs.
Si on pouvait croire que l'interruption du tournoi opposant nos guerriers phares au clan Aizu s'étendrait à ce quatrième opus, il n'en n'est rien. La compétition reprend son cours et touche simplement à sa fin via un combat sobre mais marquant entre l'insouciant Hijikata et le charismatique Kanbee Sagawa. Les auteurs ferment ainsi un arc charnière du début de la série, de belle manière, avant de passer à une nouvelle étape de Chiruran.
Et une nouvelle fois, le contexte politique conserve une importance cruciale dans toute cette intrigue. Cet aspect, dans son traitement, demeure une faiblesse de la série : Le scénario écrit par Shinya Umemura va si vite en besogne qu'il ne prend jamais le temps de poser ses enjeux et expliquer les factions en place. C'est au lecteur de faire un peu de gymnastique mentale avec quelques éléments donnés pour comprendre la fragilité de l'équilibre du Japon d'époque. Pour certains, ça pourra être une force et une invitation à bien prendre en compte chaque élément de la série, mais d'autres pourront être un poil perdus par instants.
Malgré ça, la suite de Chiruran amène une progression saisissante. Le groups de protagonistes est plus étoffé que jamais, et la fondation du Shinsen Gumi n'est plus très loin. Les voilà ainsi confrontés à différents assassins aux convictions politiques fortes, ce qui mène Hijikata à rencontrer un nouveau personnage et pas des moindres. En jonglant toujours un peu entre les deux époques, le récit fait une promesse forte, celle de présenter la seule femme dont le héros s'est épris durant sa vie. Et effectivement, la rencontre entre le guerrier bourrin et l'agile Koto ne manque pas de panache. Les deux personnages sont de bords politiques différents mais se confrontent avant tout par la voix du samouraï, en dépit de leurs caractères opposés. Si l'idée est assez simple, les auteurs en font un moment appréciable de ce début de série, non dénué d'humour, et qui devient touchant à sa manière.
Cette rencontre entre Hijikata et Koto devient le leitmotiv du volume jusqu'à mener à l'inévitable confrontation entre le membre du Miburôshi Gumi et ses assassins qui s'imprègne rapidement d'une certaine tension. Et c'est la toute fin du volume qui, plus que résoudre la confrontation, va surtout planter ses pions pour le prochain volume. La surprise est là, même si elle peut sembler assez simple, mais suffit pour piquer notre intérêt quant à la suite du récit. Si Chiruran a encore une marge de progression assez forte, le titre demeure efficace dans sa formule et sait nous attraper quand il faut pour garder notre enthousiasme de lecteurs.
21/02/2024 