Chihayafuru Vol.12 : Critiques

Le tournoi national de Hyakunin Isshu Karuta catégorie lycée va ouvrir ses portes. Une nouvelle occasion pour notre club de karuta de s’illustrer contre d’autres équipes de talent. Nos héros réussiront-ils à s’illustrer ? Pour cela, ils se doivent de gagner le premier tour et de ne pas se sentir trop déstabiliser face à des adversaires étrangers. Pendant ce temps, Arata et la Queen traînent dans les parages, alors que les tournois individuels n’ont pas encore commencé.

C’est toujours un plaisir de retrouver Chihaya et ses amis dans un tournoi où des équipes s’affrontent. Comme d’habitude, Yuki Suetsugu n’a aucun mal pour exploiter les interactions entre ses personnages et le déroulement des matchs de karuta. Léger, compétitif, humain, amusant ... Chihayafuru concentre à elle seule bien des éléments. Même si la série ne nous offre sans doute pas son meilleur volet ou son volume le plus marquant, cela n’enlève en rien à son charme. Les matchs son toujours autant intrigants et les protagonistes toujours aussi attachants. Si on sait profiter simplement de ce que nous présente l’œuvre, le lecteur ne pourra que passer un agréable moment. Pour les autres, il est vrai que l’on pourra être de temps à autre frustré que certaines choses n’avancent pas vraiment. On pense notamment à notre triangle amoureux formé de Chihaya, Arata et Taichi. Néanmoins, dès qu’on a commencé à découvrir Chihayafuru, on savait à quoi s’attendre. L’auteure prendra, qu’on le veuille ou non, tout son temps.

Arata, de son côté, affichera toujours un aspect lointain et intouchable. Certains l’aimeront, d’autres non. Certains aimeront l’obsession mystérieuse que possède notre héroïne à son égard, d’autres non. Les autres préféreront sans doute que Chihaya se réveille un peu et qu’elle remarque quelque chose qu’elle a toujours eu à côté d’elle, mais qu’elle ne voit jamais, Taichi. Mais ça, c’est une question purement subjective.

Ainsi, ce douzième opus de la série nous livre une bonne prestation, sans être le meilleur ou le plus surprenant. En clair, Chihayafuru est un long fleuve tranquille dont il faut attendre patiemment les remous.