Chevalier d'Eon (le) Vol.8 - Actualité manga

Chevalier d'Eon (le) Vol.8 : Critiques

Chevalier

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Décembre 2009


Fin de la version manga pour le Chevalier d'Éon et on a presque envie de dire « heureusement » après le massacre des derniers tomes. D'Éon sous l'apparence de Lia est toujours lancé à la poursuite des derniers Poètes dans la cathédrale de Notre-Dame de Paris...

Après une version animée de qualité exceptionnelle, Tou Ubukata s'est attaqué à une version manga de son œuvre en ne gardant que la base de l'intrigue et quelques personnages. Le résultat était au départ enthousiasmant même si on retrouvait là toute l'extravagance des bandes-dessinées japonaises. Sans doute lassé par son sujet, le scénariste en oublie totalement son intrigue pour faire dans la surenchère. Les derniers tomes ne sont que des combats spectaculaires qui n'apportent que peu à l'histoire. Un abandon de série !
Ce tome voit Lia lutter contre deux poètes aux apparences étonnantes. C'est graphiquement beau, dynamique, clair bien que très détaillé. Mais qu'apprend-t-on pour le final ? Rien ! Qu'en est-il de l'assassin de Lia, des Poètes, de la Révolution, de Sophia ? Le lecteur ne saura rien. Les trois derniers chapitres préparent d'Éon à quitter la France pour la Prusse. Et les grandes cases se multiplient montrant bien que la dessinatrice doit meubler afin d'avoir un nombre de pages suffisant pour le volume relié. Signe également du manque de matériel scénaristique. Comme dans l'animé, notre héros quitte le pays mais nous n'en saurons pas plus car de conclusion il n'y a point, mes braves, tout s'achève ici. Les lecteurs qui voudraient en savoir plus devront, comme D'Éon, partir et... voir l'animé, véritable œuvre achevée où ils trouveront ce qu'ils voudront savoir. La série papier, même si elle se révèle bien différente, n'aura jamais pu se détacher de l'ombre de la série animée, qui lui est terriblement supérieure.
Restera le talent d'illustratrice de Kiriko Yumeji qui a su rendre son dessin esthétique très chargé de plus en plus clair sans perdre en dynamisme, ni en qualité. La reverra-t-on en France ?


blacksheep


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs