Chevalier d'Eon (le) Vol.3 : Critiques

Après avoir visionné l'animé, on ne peut nier le grand écart qui existe entre celui-ci et cette version papier. Comme nous l'apprend Ubukata, chaque version est indépendante reprenant les mêmes bases.
Ici, si on retrouve certains personnages, leurs caractères diffèrent grandement. Les poètes ne semblent plus autant liés aux alchimistes que dans l'animé. Preuve en est l'apparition du comte de St-Germain qui se range aux cotés D'Eon. C'est donc sans penser à cette version animé que l'on peut apprécier le manga.

Le titre ne manque aucunement de qualité graphique (et d'une impression correcte, l'inverse aurait été désastreux avec des pages aussi chargées) mais le scénario se veut moins réaliste que l'époque pourrait le laisser entendre. On retrouve le côté grand-guignolesque des mangas avec ses armes démesurées, ses monstres (dignes d'un sentaï) et ses héros poseurs au possible. Ubukata signe là un titre plus “fun”, moins sérieux et moins respectueux de la réalité historique. En résulte un titre amusant et divertissant. Un vrai bon titre, mais qui souffre grandement de la comparaison avec son aîné animé.

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