Chevalier d'Eon (le) Vol.2 : Critiques

Toujours aussi dynamique et théâtral, ce second tome de « Chevalier » nous en apprend un peu plus sur Lia et les poètes. Mais les réponses arrivent au compte-gouttes alors que les questions s'abattent par vagues sur le lecteur. L'Histoire se retrouve ainsi parasitée par une histoire de poète, d'alchimie et de gargouilles.
La dessinatrice a toujours un trait aussi dense, mais les scènes sont moins confuses que dans le premier tome. On appréciera son soucis du détail dans les costumes et les décors. D'autres noms « historiques » viennent se mêler à la fiction, notamment D'Alembert, un personnage complètement hors de son époque et qui n'est pas sans rappeler Marilyn Manson. Une touche gothique supplémentaire, qui se marrie plutôt bien avec ce Paris fantastique né de l'imagination d'Ubukata. Dommage que la gargouille de « rang supérieur » de fin de volume, de par son aspect très japonisant, vienne se poser un peu comme un cheveu sur la soupe.

En bonus vous aurez droit au premier épisode de l'animé du même nom, une autre adaptation du roman de l'auteur, dans une version bien différente de celle du manga.