Chemin des fleurs (le) Vol.4 - Actualité manga

Chemin des fleurs (le) Vol.4 : Critiques

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Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 27 Novembre 2018

Il a suffi d'un dialogue échangé, à peine 5 mots pour bouleverser complètement l'avenir de deux personnes...


Devenu une habitude ? Kyô s’entraîne d’arrache-pied au kabuki pour trouver la sensation de vainqueur quand il aura dépassé Hiro. Depuis la précédente prestation où Hiro et Kyô ont fait face ensemble à un public, ils sont devenus encore plus passionnés ! Hiro se retrouve à envier Kyô ainsi que le contraire se produit également, car Kyô reste toujours avec l'envie de dépasser son adversaire. La bataille se déroule aussi bien dans le domaine de leur sport favoris ainsi qu'en termes d'amour ! L'avantage d'Hiro reste néanmoins considérable et portera même ses fruits, mais pour combien de temps ? L'amour qu'il a pour Ayame est en train de se faire voler par celui qu'il a pour le kabuki. Sans oublier qu'il y a encore un problème qui se dresse, du nom de Yûna. 


Cette dernière se rapproche d'Ayame, sa rivale de cœur. Elle qui cache à Ayame sa relation avec Hiro ressent l'envie de tout avouer à sa camarade. Mais c'est une chose bien trop dure à faire. Elle tourne autour pot et hésite à plusieurs reprises par peur de contrarier Ayame. Si bien que ça ne sera pas elle qui balancera le morceau, mais son complice. Un adolescent débutant en kabuki qui tirera profit de la situation et qui s'avère avoir des idées sur son avenir dans le milieu et avec Yûna.


De nombreuses remises en question pour ce quatrième volume. Hiro s’interroge sur sa suite et décide de vouloir partir de la maison de son maître. Décision aucunement approuvée par quelqu'un et qui sera sans doute effacée après les paroles d'Ayame. Elle est sûre d'elle et ne veut plus faire marche arrière, à présent un autre avenir fait son entrée, sans remord... Haru aura lui aussi son mot à dire, il veut garder Kyô pour lui ! Mais il a suffi d'une séance de maquillage au lycée pour constater à quel point Ayame attire le regard, c'est une fille exceptionnelle. Le but d'Haru sera donc de faire en sorte que son aimé ne croise pas Ayame ce jour-là dans les couloirs.


Quant à Kyô, à part une brève apparition au début de ce tome et une autre plus remarquée à la fin, il ne sera pas très présent. Il est sur le fil de l'apprentissage au kabuki. Surtout que maintenant il tient à refléter l'image de sa famille donc il n'est plus question de fléchir ! De toute manière son père est maintenant sur ses arrières pour garder son fils dans le droit chemin. Il n'a plus le droit à l'erreur et doit remonter la côte : « Pour le moment, même le nom de scène Kyônosuke est encore trop prestigieux pour toi... ». Des paroles qui sont bien plus fortes qu'en apparence dans les pensées de l'héritier.


Des efforts de chara-design sont lisibles sur certaines planches. Un petit plus qui est agréable pour notre pupille. Certaines expressions sont plus travaillées ainsi que des décors certes simples, mais plus souvent présents. Ce volume accorde en plus de son intrigue excitante un petit chapitre bonus.


Sacrifices et acharnements sont maîtres mots pour ces chapitres de bien meilleure qualité que les précédents ! L'histoire s'améliore, s’enrichit et devient enfin une œuvre qui suscite l'envie d'être continuée. Elle dépasse clairement le niveau attendu ! Entre les sentiments qui prennent le dessus ou le dessous face à des stratégies pour obtenir des rôles toujours plus prestigieux dans une représentation. Les cœurs divaguent, l'esprit aussi jusqu'à que la réalité refait surface... Malheurs pour certains, mais aubaines pour d'autres. Gros chamboulement puisqu'il ne s’agit plus d'un triangle amoureux, mais d'un sextuor amoureux si regroupe tout ça... On rentre là dans une phase de « Celui qui est là au bon moment remporte la faveur d'une autre personne ».


Si l'on suit cette optique, la suite comprendra deux possibilités. La première étant un rapprochement entre Kyô et Ayame et la deuxième alternative serait une preuve qui pourrait peut-être faire revenir Ayame sur ses actes. Dans les deux cas, cette suite se fait désirer ! 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs