Chemin des fleurs (le) Vol.2 - Actualité manga

Chemin des fleurs (le) Vol.2 : Critiques

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Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Octobre 2018

« Les femmes sont des pleurnicheuses douées pour faire des caprices et se reposer sur les hommes. Et en même temps, c’est quelque chose qu’on leur pardonne. Si tu vois une fille qui a l’air triste, ne la laisse pas tomber. » Cette phrase que son père lui a dit étant enfant, résonne depuis dans les pensées d’Hiro. Elle prit toute sa signification à la rencontre d’Ayame alors qu’ils n’avaient que 6 ans. Mais malgré des années de séparation, ils ont toujours su qu’ils se retrouveraient un jour. 


Mais c’est sans compter sur Kyônosuke qui affirme de plus en plus son coup de cœur pour Ayame et qui est décidément bien parti à s’améliorer au kabuki pour atteindre un niveau qui épatera la jeune fille, mais qui lui permettra de dépasser son rival. 


Seulement, l’entrée en jeu de Yûna, la fille du maître d’Hiro va tout remettre en cause. Car elle décide de mettre le grappin sur ce dernier. En premier lieu insensible, il devra faire des choix pour son avenir sur scène, mais aussi à l’égard de ses sentiments, et de certaines pulsions qu'il n’arrive pas à tenir. Un ultimatum que lui posera Yûna, sèmera des doutes.


De son côté, Ayame laisse le cours du temps aller et s’occupe de ses tâches quotidiennes tout en étant quelque peu perdue dans ses pensées…


Ayame reste dans ce tome-ci au centre de l’attention, des paroles, des pensées de nombreuses personnes sans vraiment apparaître elle-même dans ce tome. Néanmoins, elle se tient présente au début avec un flash-back de son enfance et de sa rencontre avec Hiro. Elle n’a pas changé, juste grandie, d’ailleurs c’est exactement la même chose pour Hiro et Kyônosuke. C’est frustrant que l’auteur n’ait pas fait évoluer ses protagonistes, car ils n’ont eu aucun réel changement si ce n’est qu’ils ont pris de l’âge et des centimètres en plus. 


Kyônosuke se fait aussi très absent dans cet opus alors qu’il était en tête dans le précédent. Cela doit être un choix de la part d’Ako Shimaki qui entre en détail dans la vie d’Hiro au long des 4 chapitres qui figurent dans ce tome. Ce choix pas toujours compréhensible fait néanmoins accélérer à grandes enjambées les questions qu’on avait sur Hiro ; pourquoi était-il absent ? D’où est réellement née sa passion pour le kabuki ?


Dans l’ensemble, ce deuxième volume est correct, un poil plus entraînant que le premier dû aux différentes situations rencontrées. Mais les problèmes de chara-design persistent. On reste sur notre faim, les tracés sont certes fins, mais pas assez travaillés dans les détails. Il manque à plusieurs reprises des expressions de visages, des décors vides parcourent à la limite la totalité des planches…


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs