Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Mai 2021
Tandis que son corps humain est toujours occupé par l'esprit du félin quand il n'est pas dans le coma, le jeune lycéen Nao semble encore et toujours prendre plus de plaisir en tant que Nyao, le chat de Chika. Et la jeune fille n'est sans doute pas étrangère à ce plaisir: notre héros a beau parfois s'inquiéter pour son corps d'origine, il ne résiste par à la façon dont peut le cajoler la maladroite mais mignonne et attachante adolescente, ainsi qu'à certains plaisir de la vie féline.
Ainsi expérimente-t-il encore un paquet de petites choses dans ce septième tome. Jouer à cache-cache avec la jeune fille, supporter la possibilité de devoir faire un régime, assister à une querelle entre deux autres félins, suivre Satô dans ses tentatives musicales, tenter de se relooker tel un chat fashionista, retrouver le chaton Macaron qu'il va se mettre à considérer comme son maître pour une certaine raison, passer le temps la nuit car il n'a plus sommeil à force de dormir le jour, composer avec un petit souci de moustache... ce qui donne toujours lieu à quelques petits moments d'humour léger voire décalé, avec quelques mentions spéciales à donner, comme quand, tout chat qu'il est, il garde quelques comportement humains, par exemple en essayant de faire des abdos. Malheureusement, les chapitres étant courts et souvent auto-conclusifs, il y a toujours, à plusieurs reprises, le sentiment que Konomi Wagata ne fait que survoler la plupart de ses idées, jusqu'à offrir une nouvelle fois quelques conclusion très abruptes.
Néanmoins, par certains aspects, la mangaka semble vouloir apporter un petit peu de neuf, ne serait-ce que du côté du lien de notre héros avec sa "maîtresse". Nao/Nyao se prend toujours plus d'affection pour Chika, surtout après certaines de ses paroles et même certains de ces gestes qui l'embarrassent dans ce tome. Car si elle le cajole en tant que chat, serait-il aussi possible qu'elle puisse en pincer pour lui en tant qu'humain ? Notre héros se met alors à rêver un peu, tout en continuant de jongler entre son désir de retrouver son corps et son envie de continuer à se faire cajoler et à paresser sous sa forme de matou... mais c'est précisément son corps humain qui, une nouvelle fois, vient se rappeler à lui en fin de volume. La manière dont c'est effectué est très facile car il s'agit à nouveau d'une grosse coïncidence où le chat croise son corps d'origine par hasard, mais l'issue de cette nouvelle rencontre est prometteuse, car elle pourrait faire évoluer les choses par la suite... A l'autrice de ne pas nous décevoir, cette fois-ci, et d'amener réellement un peu de neuf suite à ça.
On a donc ici un tome assez sympathique. La recette ne change pas, certaines idées donnent toujours l'impression d'être survolées, mais certains éléments se font plus prometteurs, en donnant un léger coup de boost à l'oeuvre par rapport au volume précédent.
Ainsi expérimente-t-il encore un paquet de petites choses dans ce septième tome. Jouer à cache-cache avec la jeune fille, supporter la possibilité de devoir faire un régime, assister à une querelle entre deux autres félins, suivre Satô dans ses tentatives musicales, tenter de se relooker tel un chat fashionista, retrouver le chaton Macaron qu'il va se mettre à considérer comme son maître pour une certaine raison, passer le temps la nuit car il n'a plus sommeil à force de dormir le jour, composer avec un petit souci de moustache... ce qui donne toujours lieu à quelques petits moments d'humour léger voire décalé, avec quelques mentions spéciales à donner, comme quand, tout chat qu'il est, il garde quelques comportement humains, par exemple en essayant de faire des abdos. Malheureusement, les chapitres étant courts et souvent auto-conclusifs, il y a toujours, à plusieurs reprises, le sentiment que Konomi Wagata ne fait que survoler la plupart de ses idées, jusqu'à offrir une nouvelle fois quelques conclusion très abruptes.
Néanmoins, par certains aspects, la mangaka semble vouloir apporter un petit peu de neuf, ne serait-ce que du côté du lien de notre héros avec sa "maîtresse". Nao/Nyao se prend toujours plus d'affection pour Chika, surtout après certaines de ses paroles et même certains de ces gestes qui l'embarrassent dans ce tome. Car si elle le cajole en tant que chat, serait-il aussi possible qu'elle puisse en pincer pour lui en tant qu'humain ? Notre héros se met alors à rêver un peu, tout en continuant de jongler entre son désir de retrouver son corps et son envie de continuer à se faire cajoler et à paresser sous sa forme de matou... mais c'est précisément son corps humain qui, une nouvelle fois, vient se rappeler à lui en fin de volume. La manière dont c'est effectué est très facile car il s'agit à nouveau d'une grosse coïncidence où le chat croise son corps d'origine par hasard, mais l'issue de cette nouvelle rencontre est prometteuse, car elle pourrait faire évoluer les choses par la suite... A l'autrice de ne pas nous décevoir, cette fois-ci, et d'amener réellement un peu de neuf suite à ça.
On a donc ici un tome assez sympathique. La recette ne change pas, certaines idées donnent toujours l'impression d'être survolées, mais certains éléments se font plus prometteurs, en donnant un léger coup de boost à l'oeuvre par rapport au volume précédent.
20/09/2023 