Chat malgré moi Vol.3 - Actualité manga
Chat malgré moi Vol.3 - Manga

Chat malgré moi Vol.3 : Critiques

Neko Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 24 Décembre 2018

Chronique 2
  
La toute fin du 2e volume de Chat malgré moi, avec l'évocation des parents de Chika, laissait sur un petit espoir d'évolution dans la série... Ce n'est finalement pas le cas, puisque il n'en est plus question ici, et que Konomi Wagata poursuit son oeuvre sur un schéma désormais habituel, avec au programme une quinzaine de nouveaux courts chapitres indépendants dont les plus courts font 6 pages, accompagnés à la fin de deux petits chapitres bonus.

Ce n'est donc pas encore cette fois-ci que le récit va changer de recette ou tout simplement bousculer un peu plus son fil rouge qui continue de faire du surplace, malgré quelques évocations du corps de Nao par-ci par-là. Mais notre héros continue de faire du surplace dans ses (fausses) recherches, que ce soit parce qu'il ne peut pénétrer dans l'hôpital ou tout simplement parce que sa vie pépère de matou lui donne la flemme.

Le risque serait donc de laisser le jeune lecteur se lasser... et pourtant, ce n'est pas encore le cas, car l'autrice parvient à nouveau à offrir une majorité de petits chapitres assez réussis (d'autres sont plus négligeables). Cela passe par les caractéristiques habituelles autour du duo Nao/Chika, mais aussi par quelques exploitations honnêtes de la condition de chat (les griffes ou les coussinets, par exemple), par une bonne dose de gags pouvant être très drôles (comme quand Nyao se retrouve avec la tête coincée dans une manche de pull...), et par une exploitation à chaque fois légèrement plus poussée de certains personnages secondaires, ici Akemi la meilleure amie de Chika ainsi que le dénommé Sato.

Le reste doit beaucoup aux dessins mignons et tendres de l'autrice, qui continue de beaucoup s'appliquer sur les bouilles rigolotes du chat ou encore sur les tenues de Chika (par exemple, il faut noter que ses rubans changent quasiment toujours d'un chapitre à l'autre).

Au final, toujours pas d'évolutions, mais une recette qui fonctionne encore assez bien dans ce troisième volume de Chat malgré moi, Konomi Wagata sachant rendre son petit univers assez attachant et amusant.
  
  
Chronique 1
  
Un énorme papa arrive ? Nyao court-il un danger ? C'est bien ce qu'il se demande, surtout quand Chiba parle au téléphone avec son père.

Mais en réalité, l'auteur n'a jamais pris la peine d'émettre le fait que Chika possède une famille et pourquoi elle vit seule dans son appartement. A présent, on ne connaît que l’existence de son père mais a-t-elle une fratrie ? Comment est sa mère ? Tant de questions qui n'ont aucune importance pour l'instant. Dommage pour Konomi Wagata qui pourrait développer ce domaine-ci car à force la lassitude se faire ressentir...

Nyao ne se donne pas l'envie de rechercher des éléments qui l'aideront à redevenir humain alors qu'il peut amplement se le permettre. Des journées types nourrissent tous les chapitres de ce tome-là, tout comme les précédents. En effet, la vie de chat est trop excitante pour s'attarder sur autre chose ; la souplesse de son corps de félin, les jeux avec Chika et l'attention portée sur lui. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette vie encore un peu ?

Bien sûr la vie de chat n'est pas toute rose : un affrontement face à ses confrères dans un bar à chats ou encore se faire confondre avec un chat semblable... Peut-être qu'à force des problèmes rencontrés, Nyao se donnera les moyens pour réintégrer son corps.

Ce troisième tome ne fait évoluer en aucun cas le mystère qui couvre l'histoire. C'est une déception d'être toujours au même point au chapitre 35 qu'au chapitre 2. Certes l'histoire est attachante, les graphismes mignons, les personnages avec un style chibi, etc. Mais initialement annoncé comme autre, Wagata commence sérieusement à se faire attendre ! A quand pour le réel décollage ?
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koalam
9 20
Note de la rédaction