Chainsaw Man Vol.18 : Critiques

« Être Chainsaw Man ». Après avoir eu la vie ordinaire qu’il convoitait tant, Denji avoue son nouveau rêve. Alors, dans une foule en proie à la folie et tandis que Nayuta est en danger, le garçon se transforme de nouveau et fait rugir ses lames. Mais pour celle que l’on considère comme la nouvelle Makima, la sécurité de Denji l’emporte sur la sienne, aussi elle use de ses pouvoirs pour le mettre à l’abri. Mais le garçon finit entre les mains de la Sécurité Publique qui l’avait pourtant averti de ne plus se transformer en l’homme tronçonneuse…

Suite à l’exaltant opus précédent, Tatsuki Fujimoto avait toute notre attention pour la suite de son arc. Comment Denji et Nayuta pouvaient se dépêtrer d’une telle situation ? Et quelle dimension peut prendre le retour de Chainsaw Man ? Tant de questions qui trouve en partie des réponses dans un tome qu’on pourrait résumer par le concept de « mission sauvetage ».

Dans la globalité du tome, le héros est l’enjeu, et non le protagoniste. L’auteur continue d’exploiter sa situation actuelle pour faire briller les différents personnages clés de la deuxième grande partie de l’histoire, parfois en inversant quelques rôles. Ainsi, la Sécurité Publique, grande faction alliée du premier cycle du manga, devient l’adversaire auquel il convient de tirer Denji des griffes. Un programme d’autant plus appréciable qu’il permet de faire briller Asa dans une grande opération jamais avare en action et en rebondissements. Parmi les plus efficaces, le retour de visages connus qui ne sont plus que de l’ordre du caméo, levant le voile sur leurs destins suite à la première partie du manga, et créant une connexion habile entre les deux cycles de l’oeuvre.

Un opus explosif qui permet à Tatsuki Fujimoto d’exprimer tout son amour de l’action décomplexée, parfois absurde et comique, mais toujours pour atteindre un but précis. Maintenant que l’acte de l’Église Chainsaw Man semble clos, on a hâte de découvrir ce que nous prépare l’auteur, notamment autour de Nayuta dont le sort fait office d’énigme, tandis que son développement en ouverture d’opus a rendu la fillette particulièrement attachante.