Centaures Vol.2 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Mai 2018

Matsukaze, fier et fougueux centaure désireux de retrouver son fils Gonta, et Kohibari, centaure plus fin et élevé en captivité par les hommes qui l'ont amputé des deux bras. Malgré leur statut et leur caractère complètement différents, tous deux ont sympathisé et ont choisi de s'enfuir loin des humains les gardant prisonniers. Bien que traqués par les hommes, et non sans blessures, ils parviennent à regagner les montagnes. Matsukaze retrouve enfin son enfant, et s'installe au sein d'un groupe de jeunes centaures laissés orphelins par la folie humaine. Là, le quotidien des centaures peut reprendre, avec son lot de découvertes plus ou moins bonnes et d'évolutions relationnelles. Mais face aux désirs de domination des hommes, le calme ne peut malheureusement durer éternellement...


Après un premier volume captivant, Centaures ne baisse aucunement de régime avec ce deuxième volet qui, disons-le tout de suite, boucle efficacement un premier cycle sans laisser de frustration, dans une conclusion qui est d'ailleurs vraiment belle avec son aspect doux-amer assez poignant et la prote de sortie qu'il offre à une première génération dans la série. Mais avant d'en arriver là, Ryo Sumiyoshi brille dans ce qu'il nous montre de la vie en nature et en groupe de ces êtres mythiques pour le moins fascinants. On appréciera particulièrement le traitement offert à certains personnages. Comme Matsukaze bien sûr, dans ses liens d'amour avec son fils Gonta et d'amitié avec un Kohibari en qui il a de plus en plus confiance. Mais aussi la difficile rédemption de Kohibari auprès de Gonta, car rappelons que c'est par sa faute que son père fut capturé. Ou encore Mikuni, leader du groupe de jeunes orphelins, qui voue envers les humains une haine telle qu'elle l'a poussé à commettre certaines choses sombres. Ou encore Hayame, la fière et belle centaure au service des humains, qui, ici, va beaucoup évoluer, notamment au contact de Matsukaze. Sumiyoshi travaille plutôt bien ses principales figures, montrant leurs sentiments avec tout ce qu'ils peuvent avoir de beau ou de moins beau, au point que ces centaures paraissent souvent bien plus humains que les hommes qui les traquent.


Surtout, Sumiyoshi offre encore des merveilles visuelles, avec ses centaures à l'anatomie parfaitement pensée, quelle que soit la position, ses envolées presque épiques dans l'action, et ses expressions faciales craintes d'émotions diverses allant de la joie à la rage en passant par la tristesse et bien d'autres.


Ainsi le premier cycle de Centaures se referme-t-il sur une excellente impression. A la verve visuelle de Sumiyoshi s'ajoute un récit bien campé, le tout rendant pleinement honneur à ces fascinantes créatures mythiques.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction