Carnets de l’apothicaire (les) - collector Vol.10 - Actualité manga
Carnets de l’apothicaire (les) - collector Vol.10 - Manga

Carnets de l’apothicaire (les) - collector Vol.10 : Critiques

Kusuriya no Hitorigoto

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Janvier 2023

La cour est en émoi : L'émissaire d'un pays étranger doit se rendre sur place, et tout doit être fait pour combler leurs attentes. Pour Mao Mao, une mission s'impose, celle de retrouver la danseuse qui fit chavirer le grand-père de l'émissaire, autrefois. Seulement, cette beauté a quelque peu vieilli, puisqu'elle n'est autre que la gérante du palais vert-de-gris. Pour la petite apothicaire a un plan, afin de ravir les invités du pays...

Les péripéties ne manquent pas dans ce dixième tome, aux côtés de Mao Mao ! Dans un premier temps, il s'agit, bien entendu, de boucler l'intrigue concernant la venue de l'émissaire, à la cour impériale. Un premier moment léger avant que le récit revienne à ses tons plus dramatiques, sur fond de complots au sein des palais des différentes concubines de l'Empereur...

Pour ce dixième opus, un chiffre symbolique, "Les Carnets de l'Apothicaire" condense tous ses ingrédients clés, afin d'aboutir à un volume particulièrement représentatif de ce qu'est le manga de Neko Kurage et Nanao Itsuki, tiré du light novel éponyme de Natsu Hyûga. Des moments d'humour portés par les interactions entre l'héroïne et Jinshi, ou le caractère espiègle de Mao Mao, jusqu'aux séquences dignes du polar en pleine cour impériale, voilà un portrait particulièrement complet de l'œuvre, une toile qu'honorent les éditions Ki-oon dans une édition limitée de l'ouvrage, sur laquelle nous reviendrons.

Chaque profil de lecteur trouvera donc son compte dans cette suite qui n'est pas avare en instants marquants, loin de là. Si on retient surtout l'enquête menée par la singulière apothicaire au sein du pavillon de cristal, un moment chargé en drames, l'épisode de l'émissaire n'a rien pour nous déplaire, lui non plus. Deux séquences bien différentes l'une de l'autre, mais que Neko Kurage dessine toujours avec une grâce qui lui est propre. Cela vaut pour un Jinshi travesti comme pour Mao Mao qui, maquillée, n'a pas forcément vocation à aguicher le lecteur, mais bien l'intimider comme l'héroïne en est capable, quand il s'agit de dévoiler une sombre vérité.

En dernière partie, c'est un autre type d'enquête qui s'ouvre, durant laquelle Mao Mao se trouve en direct contact avec l'Empereur. Un moment d'énigme qui permet d'en dévoiler davantage sur le cadre de ce monde fortement inspiré de la Chine ancienne, terminant sur un petit cliffhanger qui poussera, naturellement, à la lecture du onzième volet.

Tout se complète donc à merveille dans ce symbolique dixième tome, tant chaque micro-arc se révèle différent du précédent, et continue de croquer le folklore de ce récit aux personnages toujours plus attachants, même si Mao Mao est parfois capable de se montrer effrayante, à sa manière.
Et pour honorer la dizaine de volumes, Ki-oon a décliné l'ouvrage en une édition collector vraiment élégante. Pas de fioritures ni de goodies à mettre au fond du placard, mais une jaquette inédite et réversible (incluant celle de la version classique), pour un opus logé dans un cadre qui fera office de toile. Un pur objet décoratif qui permettra aux amoureux du trait de la mangaka d'exposer son art, chez soi.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs