Carnets de l’apothicaire (les) - Enquêtes à la cour Vol.7 - Actualité manga
Carnets de l’apothicaire (les) - Enquêtes à la cour Vol.7 - Manga

Carnets de l’apothicaire (les) - Enquêtes à la cour Vol.7 : Critiques

Kusuriya no Hitorigoto - Maomao no Kôkyuu Nazotoki Techô

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Octobre 2024

Chronique 2 :


Après toutes les péripéties qui ont secoué la cour intérieure, le calme revient pour Mao Mao qui est retournée auprès de dame Gyokuyo. Mais Jinshi, jamais à cours d'idées saugrenues, lui demande si elle pourrait faire pousser des roses bleus...en un temps réduit! La jeune fille accepte le challenge, ce qui pourrait bien la rapprocher de celui qu'elle veut fuir...

Les choses s'apaisent effectivement pour nos personnages ce qui ne rend pas le titre moins prenant et passionnant!

Ce tome est clairement découpé en deux grands actes qui, s'ils sont aussi prenants l'un que l'autre, ne revêtent pas la même importance pour les personnages et l'intrigue globale!

Dans un premier temps on va suivre Mao Mao qui va tout tenter pour faire pousser des roses bleus, déjà un défi en soi, alors que la saison n'est pas encore venue. Elle va redoubler d'astuces et d'efforts pour parvenir à "tromper" les fleurs tout en leur donnant la teinte souhaitée.
Ici l'enjeu apparaît bien peu important, et pourtant, une fois encore tout est lié dans le récit globale. Ce défi va montrer son ingéniosité à Jinshi (qui n'a pas besoin de preuves supplémentaires, étant déjà sous le charme), mais va surtout intriguer Lacan, le mystérieux fonctionnaire qui s'intéresse grandement à la jeune fille.

Et là commence le deuxième acte qui est bien plus important! Mao Mao va défier le haut fonctionnaire à une partie d'échecs, jeu qui ne peut voir que la victoire de ce dernier, celui ci ayant la réputation d'être invaincu.
Là encore l'intelligence et la sournoiserie de l'apothicaire va faire la différence, tout partant de règles étonnantes qu'elle a elle même dictées, règles validées par Lacan.
Et de cette partie va découler de nombreuses explications: sur le passé de Lacan, celui de Mao Mao, le lien qui les unit, la relation entre Lacan et la mère de Mao Mao, les liens de sang des différents personnages impliqués... énormément de révélations qui ont de quoi chambouler les lecteurs!

La lecture est toujours aussi savoureuse, les personnages sont toujours aussi bien écrits, toujours aussi attachants, le plaisir de lecture ne faiblit pas!
Même si cette adaptation a le malheur de passer après la première (qui raconte exactement la même histoire) et après l'animé, je me mets à la place de ceux qui découvrent l'histoire par son biais et qui ne peuvent que se régaler des découvertes que les auteurs nous livrent ici!

Un volume essentiel qui va marquer l'évolution des personnages!



Chronique 1 :


Suite à son sauvetage de Jinshi, Mao Mao est blessée à la jambe. Sa condition la mène de nouveau au Pavillon de Jade, avant que Jinshi ne lui soumette une mission redoutable : créer des roses bleues. Cette requête n'est pas un hasard puisqu'elle semble provenir de Lacan, le mystérieux stratège au monocle qui a jeté son dévolu sur la jeune apothicaire. Alors, Mao Mao est décidée à le vaincre sur son propre terrain...

Avec ce septième volume de la version manga des Carnets de l'Apothicaire de Minoji Kurata, nous atteignons un point particulièrement fort du récit : celui de la confrontation entre Mao Mao et Lacan dont l'arc de personnage est poussé vers une sorte d'aboutissement. Jusqu'ici, le mystérieux homme avait tout pour intriguer, que ce soit par son air sournois, sa position au sein du palais ou sa présence très mesurée qui accentuait l'énigme le concernant. Ces événements couvrent les derniers épisodes de la première saison de l'anime (ou presque) tandis que du côté de la version manga de Nanao Itsuki et Neko Kurage cette étape se situe au 8e volume.

Un segment narratif qui démarre pourtant de manière douce, via un type d'énigme auquel nous sommes habitués depuis les débuts. Mao Mao doit ainsi user de ses connaissances pour surmonter l'impossible en créant des roses bleues, au nom du plaisir de l'empereur. Une sorte de casse tête couplé à de la botanique qui trouve une résolution assez hâtive, tout en gardant l'intérêt et le suspense si cher à la saga de Natsu Hyûga. Pourtant, là n'est qu'une mise en bouche, un levier permettant à Mao Mao de rencontrer directeur Lacan. Et c'est bien sur ce point que le récit nous offre un très bon moment.

Outre une confrontation qui relève à la fois du jeu d'esprit et d'astuces propres à la jeune apothicaire, c'est tout ce qui est narré au-delà du face à face qui viendra surprendre le lecteur qui n'a pas conscience de la vraie nature de Lacan, ni de ce qui la relie à Mao Mao et de son passé tragique. Le coup de théâtre est d'autant plus fort que ce qui est révélé autour de lui concerne aussi l'héroïne, des révélations bien difficiles à anticiper tant la romancière de l’œuvre originale a tout fait pour en dire le moins possible autour du personnage. Évidemment, étant donné la date de parution du tome chez nous, le lecteur connaît certainement l'aboutissement de cet arc d'entrée de jeu. Il faut dire que le volume arrive après la première version manga, le roman et l'anime, ce qui en fait la quatrième proposition à aborder ce segment selon la chronologie de sortie dans nos contrées. Malgré ça, ce passage fonctionne toujours parfaitement, et Minoji Kurata prouve de nouveau son talent pour condenser les informations essentielles et les proposer dans un récit particulièrement bien rythmé.

Alors, le plaisir de lecture de cette deuxième version manga reste intact pour peu qu'on soit épris de l'aventure de Mao Mao. Le rythme demeure efficace et la patte du mangaka intéressante dans sa manière de dépeindre autrement les événements. On a beau finir par connaître la trame par cœur, on ne boude pas notre plaisir !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction