Card Captor Sakura - Double Vol.3 : Critiques

Ce troisième tome de l’édition double de Card Captor Sakura marque la fin du premier arc, de la première partie de l’histoire. C’est donc une grosse page qui va se tourner ici, avec encore plus d’action que d’habitude ... mais plus tard. D’abord, Sakura termine son escapade et sa rencontre avec un vieux monsieur plus proche d’elle que ne le croit. Puis elle participe au festival de son école, qui monte une pièce bien connue : La belle au bois dormant. Sauf que, à la répartition des rôles, c’est Shaolan la princesse et Sakura le prince. Un grand classique de changement de genre dans le shojo, où quasiment tous les shojos un peu d’humour se prélassent dans cette inversion des sexes bien pratique. La pièce se déroule bien, apportant beaucoup d’humour dans un premier temps. Mais les choses se compliquent quand une carte d’une puissance redoutable surgit. Les ténèbres entourent Sakura, mais elle saura s’en sortir en trouvant la force nécessaire. Cette expérience renforce son statut de maitresse des cartes, de par son talent et son caractère.

C’est donc finalement l’heure tant redoutée par Kero : la survenue de Yué, son pendant lunaire, et le jugement de Sakura afin d’affirmer si elle est capable ou non de maitriser les cartes et d’assurer son rôle. Faute de quoi la punition s’abattra sur elle et ses proches, et la teneur est bien trop terrible pour l’accepter. Ce tome est donc un tournant décisif de l’histoire, puisqu’il clôt ce qu’on voyait pour l’instant de l’intrigue. Par la suite, une toute nouvelle risque de se mettre en place, en plus d’éclaircir encore certains détails. C’est en tous les cas un très bon moment de lecture, qui nous emporte réellement à la suite de Sakura dans des combats physiques et psychologiques très importants pour une petite fille de son âge, qui ne fait que véhiculer dans un corps jeune un esprit fort et tenace. A savourer, surtout que bien des réponses commencent à tomber dans cette lecture qui est réellement un passage obligé de la narration.

NiDNiM