Canis - Dear Hatter Vol.2 - Manga

Canis - Dear Hatter Vol.2 : Critiques

Canis

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 08 Février 2018

Tandis que Ryô est resté à New York pour régler son passé, Satoru se confronte au décès de sa grand-mère, partie rejoindre Kotaro dans l'au-delà. Eprouvant soudainement un profond sentiment de solitude qui menace même son entente avec ses employés Ako et Gabe, le chapelier se doit de faire le point sur ce que Ryô représente exactement pour lui... Pendant ce temps, ce dernier remonte les traces des fantômes de son passé dans la cité américaine, jusqu'à retrouver sur sa route l'ombre d'Harold. Une ombre qui pourrait être meurtrière...


Autant le dire tout de suite : la promesse de révélations sur le sombre passé de Ryô n'est que partiellement tenue dans cette suite de Canis - Dear Mr. Rain : la remontée de piste de Ryô pour régler définitivement ses comptes avec son passé reste assez simpliste et rentre très peu dans les détails, ce qui pourrait décevoir certains lecteurs... et en séduire d'autres, car tout compte fait, on apprend quand même l'essentiel, et la part d'ombre et de mystère qui subsiste encore autour de Ryô ne fait que renforcer son aura et son charme. En parallèle, la mangaka Zakk gère plutôt bien la prise de conscience de Satoru sur ses vrais sentiments pour Ryô, en jouant de façon aussi brève qu'efficace sur des comportements notamment plus nerveux qu'on lui connaissait assez peu.


L'intrigue reste donc plutôt simple, tout compte fait, elle ne fait que survoler les thèmes autour de la mafia et de la mode, mais globalement c'est suffisant. Et pour le reste, quelle merveille visuelle ! C'est bien cet aspect qui séduit le plus dans Canis : Zakk a désormais bien posé son style, et elle le maîtrise parfaitement, que ce soit dans le design de ses personnages qui séduisent d'emblée par leurs nuances et leur charme élégant (dès les 2 couvertures de cette série, les deux héros ont quelque chose d'assez captivant, un regard et un sourire qui ne lâchent pas), dans ses cadrages qui savent autant mettre en valeur les visages que les autres parties du corps, les éléments de décor ou les vapeurs de cigarette, dans son travail profond sur les trames... L'artiste donne l'impression de ne laisser aucun détail au hasard, chacun d'entre eux contribue à l'ambiance, et sa patte assez unique a de quoi captiver.


Une fois les 160 pages de l'histoire principale passées, la mangaka nous offre également pendant 60 pages supplémentaires des petits extras permettant de travailler un petit peu plus différents visages, et d'amener brièvement la petite touche érotique nécessaire.


Portée par une patte visuelle désormais captivante et par des personnages bourrés de charisme, la saga Canis se poursuit en ne cessant de gagner en qualité. Autant dire que l'on attend avec impatience de pouvoir lire le troisième arc de la saga, Canis - The Speaker, dont le premier volume est disponible aux éditions Boy's Love depuis janvier 2018.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs