Candy & Cigarettes Vol.8 - Manga

Candy & Cigarettes Vol.8 : Critiques

Candy & Cigarettes

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Septembre 2021

Le Nouvel Ordre Mondial fomenté par le clan Falcone vise désormais à semer le chaos au Moyen-Orient, et Miharu et Raizô ont donc été envoyés sur place avec pour mission d'éliminer les marchands d'armes Zack et Keira Falcone. Raizô ayant de très mauvais souvenirs au Moyen-Orient, il était loin d'être motivé à l'idée de retourner là-bas... du moins, avant qu'il n'apprête qu'une O.N.G. présente sur place détiendrait du "rubayat", le médicament qui pourrait a prioir sauver la vie de son petit-fils Shôta ! Nos deux héros se sont donc envolés pour le Moyen-Orient, mais décidément rien ne se passe comme prévu: leur avion s'est écrasé de façon très louche, le policier retraité a vu ressurgir devant lui l'ennemi qui le hante encore... et à présent que tous deux ont enfin en ligne de mire Zack et Keira, rien ne se passe comme prévu: lors d'une transaction, la jeune Bersa reçoit l'ordre de son "père" Radom de massacrer d'innocents civils réfugiés uniquement pour prouver l'efficacité de leurs armes, tant et si bien que le sang de Miharu ne fait qu'un tour ! Notre héroïne passe directement à l'action pour arrêter le massacre, mais bientôt la situation s'envenime encore avec l'irruption de tanks d'une armée non-identifiée. Dans le chaos ambiant, les marchands d'armes s'échappent, et bientôt Miharu se retrouve perdue dans le désert avec, pour seule compagne, cette Bersa qui semble avoir le même âge qu'elle...

Comme le laisse deviner la jaquette où elle s'affiche seule, la fameuse Bersa aura un rôle central dans ce huitième volume, au fil duquel se crée un lien particulier entre Miharu et elle. Au fil des brefs instants de survie dans le désert avant d'arriver au village des réfugiés, les deux fillettes sont contraintes de s'entraider... et malgré le caractère solitaire et plutôt agressif de Bersa, Miharu cerne bel et bien une enfant qui, finalement, est exactement comme elle, en ayant été bafouée dès son plus jeune âge par des adultes lui dictant sa conduite. Dès lors, Miharu, qui se reconnaît en la petite blonde, refuse de l'abandonner à son sort, d'autant qu'au village les réfugiés aimeraient surtout lui faire payer le meurtre de leur chef. Miharu fait alors tout son possible pour épauler Bersa, pour la protéger, pour la faire changer... mais pour quel résultat ? La jeune fille peut-elle vraiment s'émanciper ainsi du "père" qui l'exploite comme une machine de mort ? La réponse se dessinant dans la dernière partie du tome pourrait être bien cruelle pour notre héroïne... A-t-elle fait les bons choix ou, au contraire, aurait-elle dû tuer Bersa ?

Mais le récit de Tomonori Inoue ne repose pas uniquement sur ça ici. Et dès lors que Raizô retrouve Miharu et obtient une piste pour dénicher le "rubayat", leurs pas les conduisent jusqu'auprès de l'O.N.G., dans une ville à moitié en ruine où il va d'abord falloir trouver le moyen d'assiéger l'entrepôt d'armement de l'ennemi terroriste local. Cela donne lieu à toute un séquence d'action rondement menée, dynamique, où ça pétarade pas mal, et qui se ponctue de quelques donnes supplémentaires comme la présence d'une journaliste téméraire.

Le volume est rythmé, l'auteur y mène efficacement ses différents axes... mais surtout, il accentue toujours plus nos attentes, tant, dans les dernières pages, l'attente devient insupportable. Que ce soit concernant la situation dans laquelle nos héros se mettent encore, leur mission d'assassinat de Zack et Keira, la situation de ces terres en guerre, le sort du village, le cas Bersa ou celui du Docteur Yukawa, impossible de ne pas attendre la suite avec beaucoup d'impatience.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs